À la découverte de l’entraîneur des gardiens Steve Mongrain

HOCKEY. Depuis la saison 2016‑2017, c’est le natif de ­Saint-Séverin-­de-Prouxville ­Steve ­Mongrain qui est l’entraîneur des gardiens des cataractes de ­Shawinigan. Il partage son temps entre l’équipe junior, les ­Estacades midget ­AAA et son travail de professeur d’éducation physique à l’académie des ­Estacades.

Comme gardien, ­Mongrain a disputé 33 rencontres dans la ­Ligue canadienne de hockey, principalement avec les ­Mooseheads d’Halifax.

«  J’ai commencé comme joueur très jeune et rapidement, j’ai commencé à achaler mes parents pour devenir gardien de but. C’est à partir de l’atome que j’ai commencé à être gardien. Dès ma deuxième année atome, j’ai joué double lettre. J’ai toujours joué mon hockey mineur à ­Shawinigan dans le ­AA jusqu’au midget ­AAA avec les ­Estacades. C’est l’équipement et la position qui m’attiraient. Aussi, j’étais un fan des ­Nordiques et j’ai pu rencontrer ­Mario ­Gosselin qui sortait avec la cousine à mon père. J’aimais bien ­Martin ­Brodeur aussi.  »

Steve ­Mongrain avoue qu’il faut être un peu fou pour être gardien en bas âge. «  ­Plus tu avances dans ton parcours, plus les rondelles font mal. Dans le junior majeur, avec les équipements qu’on avait, ça arrivait de grimacer et ce n’était pas rare d’avoir pas mal de bleus sur les épaules et les bras. J’avais toujours mal à main parce que la fameuse mitaine ­TPS ­Louisville avait un défait quand on attrapait une rondelle dans la paume  », exprime l’homme de 42 ans en riant.

Après avoir gouté au hockey professionnel en ­France, ­Steve s’est dirigé vers les études afin de compléter un baccalauréat en éducation physique à l’Université du ­Québec à ­Trois-Rivières.

«  J’avais commencé à coacher pendant les étés et je voyais que j’aimais ça. J’ai commencé mon baccalauréat et j’ai vraiment aimé tout ce qui touchait les groupes musculaires. Puis j’ai commencé à coacher au midget ­AAA parce qu’il y avait un besoin. Je n’ai jamais arrêté. Plus jeune, je voulais secrètement gagner ma vie avec le hockey, et aujourd’hui je me considère privilégié parce que je gagne ma vie avec le hockey par le biais de mon baccalauréat en éducation physique. Ça fait 19 ans cette année que je suis impliqué dans le programme des ­Estacades.  »

L’entraîneur des gardiens a le privilège d’être libéré comme professeur pour s’impliquer dans le programme des ­Estacades, et après l’école, de deux à trois fois semaine, il se déplace à ­Shawinigan pour les entraînements avec ses deux protégés, ­Antoine ­Coulombe et ­Charles-Antoine ­Lavallée.

«  ­Je suis à temps partiel avec les ­Cataractes, mais je dois faire une cinquantaine de matchs par année quand même. En plus de tout ce qui est vidéo et les entrainements. C’est quand même une bonne tâche. C’est un niveau qui est intéressant et motivant. Les gars dans le junior majeur ont à apprendre beaucoup plus qu’on pense. Je me considère privilégié d’avoir deux gardiens de 19 ans d’expérience sous ma tutelle. Ça représente un défi au niveau de leur utilisation, mais les gars sont positifs et la relation entre les deux est bonne. Il y a un respect mutuel, et les deux reconnaissent que l’autre gardien est très bon aussi. Quand c’est établi, ça facilite les choses  », confie ­Steve ­Mongrain.