Une impressionnante collection de cerfs-volants!

NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL. Voilà maintenant 16 ans que le résident de ­Notre-Dame-­de-Mont-Carmel et ­Shawiniganais d’origine ­Pierre-Luc ­Larose s’est découvert une passion pour les ­cerfs-volants. L’homme de 42 ans détient une collection d’une cinquantaine de ­cerfs-volants qu’il évalue à plus de 30 000 $. Il est aussi l’un des ­cerfs-volistes d’importance dans le cadre du ­Festivolant de ­Grandes-Piles qui se déroulera cette année les 10 et 11 février.

«  ­Mon garçon était en 5e année à l’époque il y a 16 ans, et il avait gagné un ­cerf-volant. On avait essayé de le faire voler dans un champ, et ça ne fonctionnait pas si bien. J’ai commencé à prendre des renseignements et je suis tombé sur les ­cerfs-volants acrobatiques. La première fois avec mon ­cerf-volant acrobatique, je l’ai brisé et je me suis tourné vers une boutique à ­Montréal pour les pièces. C’est à ce moment que mes horizons se sont ouverts  », raconte ­Pierre-Luc ­Larose.

L’homme a commencé à se déplacer dans différents festivals et a pu voir l’étendue des types de ­cerfs-volants. «  ­Jamais je n’aurais pensé que le monde des ­cerfs-volants était si compliqué, des deux cordes, des quatre cordes, des ­cerfs-volants géants…  »

Comme une équipe doit être montée pour des prestations acrobatiques et qu’il existe peu de ­cerfs-volistes en ­Maurice, M. Larose s’est tourné vers les ­cerfs-volants géants qui peuvent être manipulés de façon autonome. Il détient notamment un ­cerf-volant baleine d’une vingtaine de mètres, et un trilobite (créature marine) d’une trentaine de mètres. «  ­Au total, j’ai une dizaine de ­cerfs-volants acrobatiques, et une quarantaine de ­cerfs-volants géants de plus de 15 pieds. De ce que je vois dans les différents festivals, je suis pas mal le plus grand collectionneur au ­Québec. Mon plus gros est le trilobite de 80 pieds, c’est comme les bateaux, on en veut toujours un plus gros  », ­affirme-t-il.

Sa pièce la plus dispendieuse vaut plus de 3000 $.

Le cerf-voliste Pierre-Luc Larose détient une collection d’une cinquantaine de pièces. (Photo L’Hebdo – Patrick Vaillancourt)

Question de rentabiliser ses achats, M. Larose participe à plusieurs festivals, et il répond aux demandes des écoles et des municipalités, et il veut même développer le créneau des mariages avec des ­cerfs-volants rouges et blancs en forme de cœur. «  ­Je fais ça avec ma conjointe ­Martine ­Denis. Comme nous sommes tous les deux éducateurs spécialisés, on a une facilité avec les enfants et on apporte un ­mini-festival à l’école. On apporte notre métier dans notre passion avec les contrats qu’on peut avoir.  »

C’est depuis 2010 que ­Pierre-Luc ­Larose participe au ­Festivolant de ­Grandes-Piles qui est le plus gros festival hivernal de ­cerf-volant au ­Canada. Il prend part aussi à une douzaine d’événements au ­Québec annuellement.

Sans aucun doute, la plus belle récompense pour le ­cerf-voliste est de voir le sourire et l’émerveillement sur le visage des enfants. «  C’est une façon de décorer le ciel d’une façon artistique avec les couleurs et les thématiques qu’on peut créer. Ça fait toujours un beau tableau dans le ciel !  »