Panga : la vedette canine de Mékinac

MÉKINAC.  Depuis maintenant 5 mois, le chien Panga suit pas à pas la Coordonnatrice aux loisirs, à la culture et aux communications de la MRC de Mékinac, Véronique Perron. Cette dernière a choisi de devenir famille d’accueil d’un chien Mira. 

Véronique est l’une des 15 familles d’accueil bénévoles qui ont un chien en socialisation avec eux dans la région Mauricie Bois-Francs.

« Je n’ai jamais eu de chien, mais j’ai eu des expériences par personnes interposées. Aussi, j’ai fait un voyage en Irlande et je travaillais dans un refuge animal pendant 4 semaines, et j’ai eu un gros coup de cœur à ce moment. J’ai toujours aimé les chiens! J’ai été aussi deux ans bénévole pour la SPA pour promener des chiens. Je suis même la gardienne de chien d’amis de mon réseau de contacts quand ils veulent partir en voyage. »

Le rôle d’une famille d’accueil est de le mettre en socialisation. « C’est notre rôle de l’emmener partout pour qu’il devienne un chien de travail le plus calme et obéissant possible. Je suis allée chercher Panga le 12 octobre dernier. J’avais fait la demande au préalable en octobre 2022 à la MRC de Mékinac si je pouvais l’emmener au travail. »

Pour Véronique, il s’agit du plus beau bénévolat à faire quand on aime les chiens. « Au-delà du chien qui est avec nous pour socialiser, je le fais pour changer la vie de quelqu’un. Ma motivation est surtout de me dire que ça va changer une vie. Il y a plusieurs personnes qui m’ont dit merci pour ce que je fais. Un chien, c’est beaucoup plus qu’une canne pour un non-voyant, ça brise aussi l’isolement d’une personne. Ça apporte de la vie! »

Avec son titre de coordonnatrice des loisirs, de la culture, et des communications, l’employée de la MRC de Mékinac est appelée à se déplacer dans différents lieux pour une conférence de presse ou une activité quelconque. Véronique indique qu’elle passe maintenant deuxième depuis qu’elle a Panga en octobre dernier. « C’est un bon chien et on fait une bonne équipe! Il est devenu la mascotte de Mékinac! Ça réagit à chaque fois qu’il est avec moi. C’est drôle de voir comment les gens sont portés à interagir en premier avec Panga plutôt qu’avec moi », affirme-t-elle en riant.

Quel est l’encadrement nécessaire pour Panga? « Il sait ce qu’il peut faire et ne pas faire. Il est très calme et ça se déroule super bien jusqu’à présent. Le meilleur truc qu’on nous donne est de ne pas élever la voix. D’être directif et constant. Ça ne prend pas beaucoup de mots, c’est surtout par gestes en tirant sur le collier. Ça ne sert à rien de s’énerver. »

Bien entendu, Véronique sait qu’elle aura Panga avec elle pour seulement un an. C’est certain que j’y pense, mais ça fait partie du tout. On est humain et on s’attache énormément. J’ai beau le savoir que je vais devoir m’en départir, mais je sais que ça sera difficile quand je vais l’emmener chez Mira pour une dernière fois. Ça va être dur sur le cœur de voir une maison vide, mais en même temps, Panga est le chien de Mira, et il m’est confié. Il ne faut pas être égoïste dans cette démarche.

Mira dans la région

« Nous avons près d’une vingtaine de bénéficiaires provenant de tous nos différents programmes qui ont un chien-guide ou d’assistance en Mauricie-Centre-du-Québec. La Fondation Mira poursuit l’objectif d’accroître l’autonomie et l’inclusion sociale des personnes vivant avec un handicap visuel ou moteur ainsi que des jeunes présentant un trouble du spectre de l’autisme, en leur fournissant gratuitement un chien entraîné pour répondre à leur besoin. Chaque chien-guide et d’assistance représente un investissement moyen de 35 000$ pour notre organisme, qui se finance encore à ce jour principalement grâce aux dons du grand public, du secteur privé et d’activités de financement », explique Sara Pontbriand, Directrice, Communications et développement philanthropique chez Mira.