60 km en vélocipède pour leur école

DÉFI.  L’école secondaire Paul-Le Jeune est reconnue pour impliquer les élèves dans divers projets entrepreneuriaux. Cinq jeunes de secondaire 4 se sont impliqués dans un projet hors du commun: réaliser plus de 50 kilomètres en vélocipède autour du lac à la Tortue afin d’amasser des fonds pour les équipes sportives de leur école.

Le vélocipède est l’ancêtre de la bicyclette. On peut le reconnaître facilement avec sa grande roue à l’avant, et son autre roue plus petite à l’arrière. Le vélocipède utilisé par les jeunes pour rouler autour du lac se trouvait dans une classe en décoration. Il a été acheté à l’époque alors que l’école Paul-Le Jeune offrait des activités en lien avec le monde du cirque.

Au final, Zachary Veillette et Justin Genest se sont relayés tout au long de la journée de mercredi afin de compléter 60 km et ainsi amasser une somme de 1250$ pour les élèves voulant pratiquer un sport à l’école. « On a choisi de faire le projet sur la piste cyclable autour du lac à la Tortue, parce que la route est belle et c’est sécuritaire aussi », commente Zachary.

Les roues seulement composées de caoutchouc, une selle en cuir, et aucun système de freinage, les deux jeunes hommes de secondaire 4 avouent que l’expérience d’adaptation a été un peu complexe au départ. Des blocs de bois ont même été ajoutés aux pédales afin que Zachary et Justin puissent les atteindre. « C’est complètement différent d’un vélo normal, exprime Zachary. Il faut commencer à le monter pendant qu’il roule en embarquant avec l’équilibre. Il n’a pas de frein et de vitesse. Quand on freine, il faut le faire avec la compression, alors il faut ralentir doucement. Ç’a été difficile au début d’apprendre à gérer ça! »

« On s’est entraîné un peu avant avec le vélocipède pour l’équilibre et la vitesse, parce qu’on savait qu’on allait faire beaucoup de distance. On a ajouté des blocs de bois pour mieux atteindre les pédales. Il n’y a pas d’ajustement possible. Je dois avouer qu’avec le banc en cuir, on a eu mal aux fesses, ajoute Justin en riant. Une fois habitué, ça y va tout seul! On n’a jamais fait ça Zachary et moi, alors ça nous permet de nous surpasser. »

En plus des deux garçons, trois filles sont aussi impliquées dans le projet. Béatrice Gélinas-Beaudoin, Angélique Godin-Veillette, et Angélique Boulianne avaient la mission de l’organisation de l’activité, l’approche avec les commanditaires, de contacter les médias pour faire connaître le projet, et d’appuyer leurs deux compagnons pour la sécurité et le ravitaillement.

« Le responsable de l’entrepreneuriat à l’école, Denis Bourassa, voulait faire un projet avec le vélocipède, alors il nous a approchés parce qu’on a l’habitude de faire des projets entrepreneuriaux. On a trouvé des idées et ça s’est mis en place », explique Béatrice.

« Le vélocipède était déjà dans une classe comme décoration, et c’était aussi pour ajouter au défi. C’est beaucoup plus difficile qu’avec un vélo normal, ajoute Angélique Godin-Veillette. Le vélocipède était encore en bon état. »

« L’objectif était d’amasser des fonds en pédalant. Des commanditaires remettaient 5 ou 10$ par kilomètre. On veut que l’argent soit pour des jeunes qui n’ont pas les moyens de faire du sport et qu’ils puissent le pratiquer. Il y a certains sports qui demandent de l’équipement, et ce ne sont pas tous les jeunes qui peuvent s’acheter de l’équipement. L’argent pourra aussi servir à ça. On avait l’objectif d’amasser entre 500 et 700$ », explique Angélique Boulianne.

La Caisse Desjardins Mékinac-des Chenaux, le Carrefour emploi de Mékinac, l’école secondaire Paul-Le Jeune, le Centre de services scolaire de l’Énergie, l’épicerie Métro de Saint-Tite, et Dubuc fruits et légumes ont contribué pour la réussite du projet.