L’engouement des festivaliers pour la danse country

DANSE. Voilà maintenant plus de 7 ans que la réputée professeure de danse ­Guylaine ­Bourdages conçoit la planification du volet danse au ­Festival western de ­St-Tite (FWST). Encore cette année, les festivaliers amoureux de la danse pourront profiter d’une programmation étoffée.

Depuis de nombreuses années, la danse country fait courir les foules au ­FWST. «  ­Je suis la coordonnatrice du volet danse au festival. C’est moi qui dois créer les 10 jours de l’horaire et d’emmener un engouement avec différentes activités spéciales  », indique ­Guylaine ­Bourdages.

Pour une troisième année, un spectacle des écoles de danse du ­Québec sera présenté lors du premier samedi du festival, le 9 septembre à 17h. «  ­Ce sont 10 écoles de danse au ­Québec qui y participent. Ils ont travaillé sur un numéro spécial qui sera présenté lors de cette soirée.  »

L’autre activité spéciale du volet danse sera la présence de chorégraphes internationaux. Le samedi 9 septembre à 10h, le workshop présenté au saloon permettra aux participants d’en apprendre plus avec le ­Hollandais ­Roy ­Verdonk.

Puis le 15 septembre à 17 h et le lendemain à 9 h 30, ce sont deux chorégraphes américains qui seront présents avec ­Dan et ­Kelly ­Albro. «  ­Des cours sont donnés pendant toute la durée du festival par des professeurs de danse du ­Québec, mais eux ils sont la crème de la crème des chorégraphes en danse country au niveau mondial. C’est un cadeau qu’on offre aux festivaliers pour enseigner des stages de danse. C’est un honneur de pouvoir recevoir à ­Saint-Tite ces étoiles qui sont reconnues mondialement. C’est en plus de nos 35 professeurs et ­DJ du ­Québec pendant les 10 jours du festival. Ça commence à 9 h le matin pour se terminer à 1 h du matin les soirs de fins de semaine  », exprime ­Mme ­Bourdages.

Comment expliquer que la danse country est si populaire au ­Québec comparativement à d’autres provinces ou d’autres pays ? «  ­Il y a des vagues. J’ai passé les 15 dernières années avant la pandémie en ­France, et la danse country fonctionnait au bout. Mais quand les chorégraphes internationaux viennent ici au ­Québec, ils sont surpris de voir à quel point il y a des jeunes qui dansent, des jeunes de 16 à 20 ans autant des gars et des filles, et ça n’existe pas ailleurs. C’est l’engouement et c’est notre culture ­nord-américaine. Le new country est populaire ici, alors il y a une influence sur la danse. C’est un sport complet où on fait de l’activité physique, on socialise et on s’amuse.  »

L’histoire d’amour entre le ­FWST et ­Mme ­Bourdages remonte à près de 20 ans, alors qu’elle résidait à ­La ­Tuque et qu’elle y enseignait la danse. «  ­Il y avait les championnats canadiens de danses à ­Saint-Tite à l’époque, et on emmenait des équipes pour y participer. Mon nom était bien connu par les gens du festival. Il y a 7 ou 8 ans, les organisateurs voulaient développer le volet danse alors le poste de coordonnateur a été affiché et j’ai obtenu le poste. C’est un contrat que j’ai depuis ce temps. Ça fait 43 ans que je suis dans le milieu de la danse, et une trentaine d’années en danse country. J’aime danser, mais ­par-dessus tout, j’adore enseigner. C’est ma mission de vie !  »