Rivière des Bêtes-Puantes: le pont temporaire démantelé

MÉKINAC.  Faisant suite à la recommandation des ingénieurs du ministère des ­Ressources naturelles et des ­Forêts (MRNF), la ­MRC de ­Mékinac a démantelé lundi 6 novembre le pont temporaire qui enjambait la rivière des ­Bêtes-Puantes, sur la rive ouest de la ­Saint-Maurice.

L’ingénieur venu inspecter la structure le 1er novembre l’a jugé trop précaire et non sécuritaire. La ­MRC de ­Mékinac a informé les résidents du secteur le 3 novembre et les a sommés du même coup à quitter leur résidence au cours de la fin de semaine car le retrait du pont était prévu à 8 h du matin lundi.

La ­MRC de ­Mékinac a avisé que ceux qui prendrait la décision de demeurer sur la rive nord de la ­Rivière des ­Bêtes-Puantes devraient assumer la pleine responsabilité de leur transport ­inter-rives et de leur subsistance.

Entretemps, le ­MRNF a confirmé que les matériaux nécessaires à la construction du nouveau pont ont été trouvés. Le processus suit son cours et les plans et devis sont actuellement en phase finale. Considérant la complexité des travaux à réaliser, la construction de la nouvelle structure devrait débuter au début du mois de décembre. La ­MRC a aussi rappelé que les résidents permanents sont admissibles à une aide financière de la part du ministère de la ­Sécurité publique du ­Québec, rendue disponible suite à l’arrêté ministériel du 9 octobre dernier.

Rappelons qu’une centaine de résidents habitant sur la rive ouest de la rivière ­Saint-Maurice, sur les ­Territoires ­Non ­Organisés de la ­MRC de ­Mékinac, vivent depuis plus d’un mois dans l’attente d’un nouveau pont forestier ­au-dessus de la rivière des ­Bêtes-Puantes. ­Celui-ci a été emporté par les fortes pluies du 7 octobre dernier, entraînant avec lui plusieurs sections de route du chemin des ­Bêtes-Puantes.

Un pont de secours avait été mis en place par la ­MRC de ­Mékinac le 19 octobre après cette intempérie, mais constatant que la structure temporaire avait été érigée sur des empierrements non consolidés, les élus de ­Mékinac avaient demandé qu’un ingénieur du ministère des ­Ressources naturelles et des ­Forêts vienne vérifier son état ainsi que celle de ses assises. Ce sont les conclusions de cette analyse qui a entraîné l’ordonnance d’évacuation.