Le nouveau chapeau d’Anne-Marie Lemire

SAINT-TITE. L’édition 2022 a été en quelque sorte une répétition pour ­Anne-Marie ­Lemire qui vivra dans quelques jours son véritable baptême en tant que directrice générale du ­Festival ­Western de ­St-Tite (FWST).

En l’absence de ­Pascal ­Lafrenière l’an dernier, la directrice générale adjointe avait assumé temporairement plus de responsabilités, mais cette ­fois-ci, elle entre dans un rôle pour lequel elle se prépare à temps plein depuis sa nomination en décembre 2022.

«  ­On est toujours fier de ce qu’on accomplit avec l’équipe qui est en place, autant les employés que les bénévoles. Mais cette année, je porte un chapeau différent et ça sera assurément pour moi une plus grande fierté pour moi  », confie ­Anne-Marie ­Lemire.

À une dizaine de jours du début des festivités, les ventes de billets pour les rodéos et les spectacles étaient en avance sur les comparatifs des éditions précédentes. «  ­Même nos indicatifs au niveau des réservations des terrains de camping sont plus élevés cette année. Ça se passe vraiment bien et on s’attend à ce qu’il y ait beaucoup de visiteurs. En même temps, comme tous les festivals, on se souhaite avant tout du beau temps  », ­lance-t-elle en référence à la température pluvieuse des deux derniers mois qui a causé des maux de tête à de nombreux organisateurs d’événement cet été.

Les dix épreuves de rodéos maintenues

Au niveau des rodéos, les dix épreuves traditionnelles inscrites au programme auront bel et bien lieu même si en avril dernier, un rapport du ­Groupe de travail sur le ­bien-être et la sécurité des animaux utilisés dans le cadre de rodéos, mis sur pied par le ministère de l’Agriculture, des ­Pêcheries et de l’Alimentation du ­Québec (MAPAQ) recommandait l’arrêt de l’activité de la prise du veau au lasso.

«  ­Il faut comprendre qu’il n’y a pas de recommandation du ­MAPAQ concernant aucune discipline pour le moment, précise la directrice générale du ­FWST. Nous travaillons en étroite collaboration avec le comité de travail mis en place par le ministère. Nous sommes des experts dans notre domaine et nous travaillons avec vétérinaires. Nous apportons des modifications aux règlements au niveau de certaines épreuves quand on sait que cela peut améliorer le ­bien-être animal  », ­poursuit-elle.

Le même rapport préconisait d’ailleurs un meilleur encadrement dans les disciplines de la monte des chevaux et taureaux ainsi que du terrassement et prise du bouvillon au lasso. «  ­Il y a des examens faits sur les animaux avant et après chaque épreuve. On fait vraiment un suivi constant et serré sur les animaux et leur ­bien-être  », insiste ­Anne-Marie ­Lemire.

­Au-delà de ce dossier qui revient dans l’actualité chaque année à l’approche du festival, la directrice générale est fébrile d’amorcer ce nouveau chapitre de sa carrière professionnelle. «  ­Ce sont des journaux qui peuvent débuter à 7 h et se terminer à minuit. Il y a des ­rendez-vous protocolaires avec des commanditaires, les médias et parfois les politiciens, mais l’important, c’est d’être présent sur le site. Il faut toujours être prêt à accueillir les problématiques. Il faut toujours être en mode solution parce qu’il y a toujours quelque chose d’exceptionnel qui se produit, et ce, plusieurs fois par jour  », ­conclut-elle.