La municipalité se porte acquéreur des installations de dek hockey

NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL. Grâce à une somme de 50 000$ provenant du Fonds de développement du territoire de la MRC des Chenaux, la municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel a acheté les installations de dek hockey à la corporation locale qui était propriétaire des équipements.

Le coût total de l’achat est de 60 000$, donc la municipalité débourse une somme de 10 000$ en lien avec le montant reçu de la MRC.

«Il y a quelques années, un groupe nous a approchés pour aménager une surface de hockey balle ici. C’est ce groupe privé qui soutenait financièrement les installations. Le groupe est venu nous voir pour dire qu’il ne pouvait plus supporter les coûts, mais qu’il voulait continuer à s’occuper de la ligue. On avait deux choix comme municipalité: laisser partir le groupe avec ses installations et racheter une surface, ou acheter leurs installations. On a décidé de faire une demande de financement à la MRC, et elle a été acceptée», explique le maire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Luc Dostaler.

Le groupe hockey balle Mont-Carmel va donc louer les installations à la municipalité, et s’il survient des réfections ou des améliorations aux infrastructures, les coûts seront assumés par la municipalité. «On a signé une entente de cinq ans, et on voulait qu’il continue à s’occuper de la ligue. On est bien content de cette acquisition», ajoute M. Dostaler.

Au cours de l’été 2019, on retrouvait six différentes catégories pour un total de 32 équipes.

Demande de subvention pour un skateparc

La municipalité a réalisé une demande de subventions au Programme de soutien aux installations sportives et récréatives pour l’aménagement d’un skateparc. «Si notre demande est acceptée, on se retrouverait avec un gros skateparc, l’un des plus beaux en Mauricie, indique M. Dostaler. C’est un projet d’environ 450 000$, et la subvention pourrait couvrir les deux tiers des coûts. Ces installations viendraient se greffer juste à côté du dek hockey, des terrains de soccer… Le programme se ferme en mars prochain et on a confiance avec le dossier qu’on a monté. Il faudra voir ce qu’on fait si nous n’obtenons pas la subvention. Mais un skateparc, c’est ce que mes citoyens qui ne sont pas en âge de voter me demandent souvent», termine-t-il avec une pointe d’humour.