Des cours gratuits pour la relance du patinage de vitesse

PATINAGE. Comme la plupart des organismes de sport, la pandémie a eu un rôle négatif pour le fonctionnement du Club de patinage de vitesse les Étoiles filantes de Saint-Tite. La présidente Chantal Paillé s’est retirée, et le nouveau président Daniel Hamelin s’est impliqué afin que le club demeure en fonction cette année.

L’an passé, on retrouvait 23 jeunes longues lames, comparativement à 15 pour cette saison. « On a perdu des patineurs longues lames, soit parce qu’ils ont décidé de ne plus continuer dans le sport, ou parce qu’ils se sont dirigés vers le sport-études », commente le président Daniel Hamelin.

La saison du club a débuté le 25 septembre dernier. « Quand on a commencé cette année, on n’était même pas certain d’avoir un club. Ça n’a pas été facile pour le recrutement de bénévoles. Ce sont les parents des jeunes qui patinent qui sont bénévoles, et j’ai accepté la présidence parce que si je ne l’acceptais pas, il n’y avait carrément pas de club cette année.  On a commencé à 7-8 patineurs, et d’autres se sont ajoutés. On espère en recruter d’autres. C’est un début de saison plus lent, mais d’un autre sens nos jeunes sont privilégiés avec des entraînements de qualité. Comme ils sont moins nombreux, les entraîneurs ont plus de temps à leur accorder. »

M. Hamelin soutient que le patinage de vitesse est un sport méconnu. C’est pourquoi le club offre l’opportunité aux jeunes de goûter à ce sport en participant à trois cours, et ce, gratuitement. « Les jeunes peuvent faire un essai gratuit, et on fournit tout l’équipement. Le parent doit communiquer avec nous pour dire que son jeune veut l’essayer. C’est une stratégie qu’on a mise en place pour la relance du club après Covid. On offre trois cours, parce que souvent, un cours ce n’est pas assez. Le jeune peut hésiter après une fois, mais à la deuxième fois le jeune est déjà plus confortable. »

Une première compétition interrégionale s’est déroulée à Mirabel le 23 octobre dernier, et le seul participant du club de Saint-Tite était Dylan Hamelin, qui est le fils du président. Toutefois, Dylan a terminé dernier de son groupe, lui qui a été classé dans un groupe plus fort. « C’était une première expérience après Covid pour lui, et les jeunes ont été classés dans un groupe en lien avec des temps enregistrés avant la pandémie. Il n’était pas assez fort pour être dans son groupe. Mais il a gardé le sourire, et il a amélioré son temps. Il devrait être classé dans un groupe de sa force pour la prochaine compétition le 20 novembre à Trois-Rivières », raconte M. Hamelin. 

Un autre patineur, Vincent Germain s’est aussi classé pour les compétitions interrégionales, mais il prendra part à celle de Rosemère en janvier prochain.

Le club tient aussi l’école de patin les pingouins pour les jeunes de 3 à 8 ans qui veulent apprendre à patiner, sans que ce soit nécessairement du patinage de vitesse. « Ce sont des jeunes de notre club qui sont les moniteurs », indique le président.

L’autre défi du club est le financement. Sans la tenue du Festival western depuis deux ans, il est difficile pour les organismes d’avoir accès à ces traditionnelles sources de revenus. « On avait un coussin, et on a été capable d’obtenir une subvention de l’URLS Mauricie de 4000$ pour nous aider à payer nos entraîneurs et se procurer du matériel, et une subvention de sport Québec pour la promotion du sport », ajoute M. Hamelin.