Découvrir Mékinac à travers ses légendes

MÉKINAC. Pierre-Luc Baril replonge dans les légendes qui planent sur les villages de la MRC de Mékinac avec son nouveau livre Mékinac, terre de légendes, un deuxième recueil de légendes pour l’auteur originaire de Saint-Tite.

Le recueil offre ainsi un voyage hors de l’ordinaire dans les villages de Mékinac. Les lecteurs feront la rencontre de l’amoureuse éplorée qui hante les chemins de Sainte-Thècle, de la Reine de la Mauricie et de son domaine de Grande-Anse et de Gakijiwan, le gardien des eaux de Notre-Dame-de-Montauban.

Mais les rencontres ne seront pas toujours réjouissantes, surtout si l’on pense au serpent du Saint-Maurice qui rôde près de Grandes-Piles  ou alors à la sorcière du vent qui terrorise Saint-Joseph-de-Mékinac, sans oublier la terrible bête née au cœur du village de Saint-Séverin.

Les lecteurs auront aussi l’occasion de lire des histoires hors de l’ordinaire: les mésaventures d’un curé de Saint-Adelphe, les péripéties autour d’un pendu à Hérouxville, l’étrange cas de Délima à Saint-Tite…

Ce second recueil de légendes mékinacoises de Pierre-Luc Baril s’est nourri des histoires et légendes que les citoyens des différents villages ont confié à l’auteur.

«Quand j’ai écrit le premier recueil, j’ai eu à faire de nombreuses recherches, car il y a un grand manque au niveau des légendes de Mékinac. Je ne trouvais aucun ouvrage qui les abordait. Mon premier recueil a fait son chemin et j’ai aussi présenté des conférences dans les écoles. Ça a créé une vague et des gens se sont mis à m’écrire en me disant qu’ils avaient trouvé quelque chose sur une vieille légende ou d’aller voir une personne en particulier pour avoir des informations. J’avais souvent quelque chose qui tenait sur deux ou trois lignes dans mes notes, mais cette démarche collaborative m’a permis d’avoir des noms, des dates, du contexte. Ça devenait plus riche», raconte Pierre-Luc Baril.

Au fil du processus, ce dernier a remarqué que les municipalités situées le long de la rivière Saint-Maurice sont généralement plus riches en histoires et en légendes. «Ce sont des municipalités de très petite taille et étonnamment, j’ai trouvé du matériel pour plusieurs légendes. Ailleurs, il faut parfois se casser la tête un peu plus. Il y a toujours des histoires, mais j’essaie de faire ressortir les plus intéressantes», souligne-t-il.

Pierre-Luc Baril a ensuite adapté les légendes. Si certaines sont plus descriptives dans leur approche, d’autres adoptent un ton plus personnel et où l’on se glisse dans la peau du personnage qui vit l’histoire. «Ça me permet tout de même une certaine latitude d’écrivain de ce côté. J’avais aussi eu l’occasion de faire des essais dans le premier recueil», note-t-il.

Encore aujourd’hui, les gens continuent de lui écrire pour l’informer de légendes et de personnages hors de l’ordinaire qui ont marqué le territoire à leur façon.

«Quand j’étais enfant, j’ai eu la chance de visiter une région différente avec mes parents chaque été, confie Pierre-Luc Baril. Je trouvais des récits fantastiques de partout et ça captait mon imaginaire. J’essayais de trouver des récits semblables chez nous et il n’y avait rien. C’est plusieurs années plus tard, quand un jeune m’a dit qu’il faudrait raconter des histoires sur la région de Mékinac quand je travaillais dans un organisme du territoire, que j’ai commencé à fouiller. Le plus dur a été de trouver la première légende, mais ensuite, chaque histoire menait à une autre.»

Pierre-Luc Baril se réjouit de cet enthousiasme. Il aurait même en main le matériel pour un prochain tome. Toutefois, il se consacre pour l’instant à d’autres projets littéraires, dont l’écriture d’un roman.

Le recueil Mékinac, terre de légendes est en vente à la Coopérative de solidarité de Mékinac (Trois-Rives), Aux Cinq Sœurs (Sainte-Thècle), au Marché Tradition de Lac-aux-Sables, au Marché Pronovost (Saint-Séverin), à la pharmacie Charette-Trudel (Saint-Tite), à la pharmacie Francoeur-Larivée (Saint-Tite) et au Village du Bûcheron (Grandes-Piles).