Plus de 170 personnes au colloque Bien vivre chez soi

Par Sarah Yergeau |  C’est le jeudi 30 mars dernier qu’un tout nouveau chapitre se grave dans la grande histoire de L’Accorderie de Shawinigan : le premier colloque du projet Bien vivre chez soi, dans le cadre du projet Mékinac.

Cette initiative a pour mission d’encourager les personnes âgées à rester le plus longtemps possible dans leur domicile, en leur offrant l’aide et le soutien financier nécessaires pour contourner les éventuels obstacles. En contrepartie, les participants doivent offrir leurs services en utilisant le temps comme monnaie d’échange. 

Édith Kaltenrieder, directrice générale de l’Accorderie de Shawinigan, est plus que satisfaite de cette première édition. « C’était un succès à 200%. Il y avait plus de 170 personnes qui étaient des nôtres et tout le monde était vraiment impressionné de ça », dit-elle. 

Elle est très contente d’avoir reçu un coup de main du Carrefour Jeunesse Emploi du Mékinac, qui a assisté L’Accorderie de façon à ce que tous les invités reçoivent un accueil et un service de qualité. « On avait quelques jeunes de l’équipe Départ@9 du Carrefour Jeunesse Emploi qui ont servi les gens toute la journée. Ils ont donné du café et servi le dîner aux participants. Ils sont aussi venus la veille du colloque pour monter les tables. C’était incroyable « , décrit la directrice. 

Mme Kaltenrieder, qui orchestre cet organisme de 130 membres actifs et investis, est très reconnaissante envers la MRC de Mékinac et le FQIS (Fonds québécois d’initiative sociale), qui sont aux côtés de L’Accorderie depuis le début du projet Bien vivre chez soi. « Le colloque a été possible parce que le projet Mékinac était un coup de coeur 2021 du FQIS. Ce sont eux qui nous ont soutenu là-dedans et c’est donc cette bonification du budget qui a pu nous permettre de penser à un colloque », explique-t-elle.

« Le FQIS et la MRC de Mékinac sont avec nous depuis toujours. Ils étaient présents durant le commencement du projet il y a trois ans, et ce, jusqu’à maintenant », enchaîne Mme Kaltenrieder. 

L’Accorderie de Shawinigan tenait à ce que l’événement soit complètement gratuit pour tous les participants, sachant que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sont à la base de leurs valeurs et de leur mission. À cet effet, la caisse Desjardins Mékinac-des Chenaux a offert son soutien financier à l’événement.

« Ils nous ont également fait une présentation pour prévenir et sensibiliser les cas de fraudes ayant pour victimes les personnes âgées », poursuit Mme Kaltenrieder.

Les participants ont commencé la journée avec une conférence donnée par le docteur en soins infirmiers Philippe Voyer, qui est venu parler de la santé des aînés au Québec. « Nous avons pu assister à cette belle conférence parce que nous avons eu un partenariat avec le volet Etre mieux…ensemble! du CIUSSS de la Mauricie, qui nous ont fait un généreux don », évoque la directrice générale de L’Accorderie. 

Derrière chaque aventure se cache beaucoup d’organisation, de temps et des personnes pour qui donner est simple comme bonjour. La directrice tenait d’ailleurs à souligner la députée de Champlain, Sonia Lebel, qui a aussi contribué à soutenir l’équipe dans la planification du colloque et au sein de L’Accorderie en général. 

Elle souligne également les nombreux organismes présents pour offrir des présentations, notamment: l’Association des personnes aidantes de la Vallée-de-la-Batiscan, la coopérative Aide chez soi Mékinac, le Centre d’action bénévole de Mékinac, l’AQDR et l’artiste Gizèle Béland qui a offert un atelier.

La directrice générale de L’Accorderie compte bien renouveler l’expérience l’année prochaine, mais avant toute chose, elle aimerait prendre le temps de consulter son équipe.