La magie de Noël à l’année longue… ou presque

MAURICIE. Votre esprit de Noël vacille? La magie n’est plus au rendez-vous à l’approche du 25 décembre? Le remède passe certainement par un abonnement au groupe Facebook Accros de Noël créé par le Trifluvien Jonathan Cossette. 

Ils sont plus de 23 000 accros à partager des images de leurs sapins, leurs décorations de Noël, leurs recettes. Du Québec bien sûr, mais aussi de pays de l’Europe, tous ayant en commun d’avoir gardé la capacité de s’émerveiller en cette période de l’année. Créée en 2017, la popularité de la page a explosé cette année en quadruplant son nombre d’adeptes.

« Moi, si j’aime autant la période de Noël, ça me vient de mes parents. On avait une routine dans le temps des Fêtes. On faisait toujours les décorations ensemble. Ma mère recevait la famille le 24 puis avec mes cousines, on allait voir les mini-maisons d’Émilien Gervais à Saint-Georges. Il y avait la messe de minuit qu’on trouvait longue puis après, c’était finalement le déballage des cadeaux. Puis le 25, on recevait encore, mais là, ma mère changeait un peu le menu. C’est quelque chose que mes parents m’ont inculqué et que je fais à mon tour avec ma femme Kate et mes deux enfants, Jacob et Romy », raconte le journaliste de L’Hebdo.

Accro n’est pas un euphémisme en parlant de Jonathan Cossette, lui dont les décorations de Noël sont contenues dans dix grosses boîtes de plastique et dont la maison en décembre s’apparente à une forêt avec… quatre sapins de Noël. « Mes enfants en ont un chacun, il y en a un autre dans la salle à manger et un dernier dans le salon », confie-t-il en souriant.

La clause du 6 novembre

Mais en regardant les centaines de publications qui s’ajoutent chaque jour sur la page Accros de Noël, Jonathan Cossette fait le constat qu’il y a des passionnés encore plus mordus que lui. « Il y en a un qui fait un village de Noël qui prend tout l’espace de son salon », plaide-t-il, comme pour justifier son enthousiasme.

Si ce n’était que de lui, Jonathan Cossette installerait ses décos de Noël le 1er novembre, mais sa conjointe Kate a instauré la  »Clause du 6 novembre ». « Sa fête est le 5 novembre alors je n’ai pas le droit d’installer les sapins avant », sourit celui qui ne range ses ornements dans les boîtes que le 6 janvier. « Mais une année, j’ai prolongé le plaisir jusqu’en février », admet-il du bout des lèvres.

Comme dans plusieurs chaumières à ce temps de l’année, la période de Noël à la maison Masson-Cossette est aussi propice à écouter des films en famille, quand bien même on connaît les répliques par cœur tellement on l’a vu et revu. « Avant d’avoir nos enfants, il y a eu une année où on avait écouté 60 films de Noël durant les Fêtes. Kate écrivait les titres pour être certaine qu’on ne le regarde pas deux fois. »

Si Jonathan Cossette a réussi à conserver son émerveillement face à la fête de Noël et ses cadeaux, il n’en oublie pas pour autant que ce temps de l’année est aussi propice à la compassion et à l’humanité.

« Dans mes beaux souvenirs que j’ai encore, c’est maman qui invitait pour le réveillon des amis de la famille qui étaient seuls. Ils arrivaient gênés vers 7h30 le soir, mais ça ne prenait pas de temps qu’ils se mettaient à avoir du plaisir et être content d’être là », termine-t-il.

Le top trois des films de Noël de Jonathan

1. Maman j’ai raté l’avion

2. Le Grincheux (version dessin animé et version Jim Carrey)

3. Le Lutin (avec Will Ferrell)

Moi, si j’aime autant la période de Noël, ça me vient de mes parents. On avait une routine dans le temps des Fêtes. On faisait toujours les décorations ensemble. Ma mère recevait la famille le 24 puis avec mes cousines, on allait voir les mini-maisons d’Émilien Gervais à Saint-Georges.

Jonathan Cossette