Un Tinder de l’emploi dans Mékinac

SAINT-TITE. Chercheurs d’emploi et employeurs ont désormais une plateforme locale, commune et gratuite dans Mékinac pour se retrouver.   

Carrefour Emploi Mékinac (CEM) a mis en ligne ces dernières heures une nouvelle version de son site web (www.cjemekinac.org) dans laquelle les deux groupes peuvent faire valeur leurs besoins.

Bien que de par sa mission, le CEM s’adresse aux jeunes de 16 à 35 ans, ce nouveau site d’emploi est ouvert à tous assure le directeur général Guy Veillette. «De l’adolescent de 15 ans qui cherche un job d’été au préretraité de 58 ans qui veut travailler à mi-temps.»

Au départ, CEM voulait organiser un salon de l’emploi mais en raison de la pandémie qui empêche tout rassemblement, il a décidé plutôt de créer un babillard de l’emploi virtuel et convivial.

Même si ce n’est pas une obligation, l’ouverture d’un compte dans lequel on complète notre profil d’employeur ou de chercheur d’emploi est la meilleure façon d’utiliser toutes les ressources de la plateforme. L’un des avantages de se créer un compte est notamment la possibilité de pouvoir d’un seul clic appliquer directement sur un emploi ou de signifier son intérêt pour un candidat.

Question de confidentialité, les personnes à la recherche d’un emploi ont accès à la banque d’emplois disponibles mais ne peuvent voir la fiche des autres candidats. À l’inverse, les employeurs ont accès à l’ensemble des candidatures.

Même si l’objectif est de desservir Mékinac en premier lieu, CEM a construit sa plateforme en permettant aux employeurs des régions avoisinantes, comme les MRC des Chenaux et Portneuf de même que la Ville de Shawinigan, de publier leurs besoins en termes de main d’œuvre.

Facile d’utilisation, la plateforme permet de télécharger évidemment son CV ou une description de poste mais aussi des photos ou des vidéos. Question d’écarter de faux profils, chaque inscription est validée par l’équipe du CEM avant d’être visible pour les internautes.

Comme partout au Québec, la MRC de Mékinac vivait le phénomène de la pénurie de mains d’œuvre avant la crise sanitaire. Et malgré la situation actuelle, des emplois demeurent disponibles dans la région. «Il y a beaucoup de besoin pour des postes de journaliers, soudeurs, dessinateurs de bâtiment, conducteur de classe 1 et aussi dans la restauration avant que la crise ne les force à ferme», expliquait en terminant Maryse Trépanier, intervenante au CEM.