Retrait graduel du passeport vaccinal
COVID-19. À la suite d’une recommandation de la Santé publique, l’imposition du passeport vaccinal sera graduellement retirée d’ici le 14 mars.
Dès le 16 février, le passeport vaccinal ne sera plus obligatoire pour accéder aux commerces de grande surface (1 500 mètres carrés et plus), ainsi qu’à la Société des alcools du Québec (SAQ) et à la Société québécoise du cannabis (SQDC).
Ensuite, le passeport vaccinal ne sera plus requis pour accéder aux lieux de culte et pour assister à des funérailles à compter du 21 février.
Finalement, le 14 mars, il ne sera plus nécessaire de le présenter dans les lieux où l’obligation est actuellement en vigueur. On parle entre autres des restaurants, des bars, des cinémas, des spectacles, des casinos, des événements publics et des assemblées. L’utilisation du passeport vaccinal sera également retirée des lieux de loisirs tels que les centres récréatifs, les centres de sports, les spas et les saunas et les salles louées pour des rassemblements privés.
À ces lieux s’ajoutent les installations maintenues par un établissement du réseau de la santé et des services sociaux, les ressources intermédiaires et les résidences privées pour aînés.
Notons cependant que le passeport vaccinal demeurera obligatoire pour les voyages domestiques à bord de transport ferroviaire et aérien, selon les exigences du gouvernement fédéral, et lors de voyages à l’étranger pour respecter les exigences en matière de déplacements internationaux.
Le retrait progressif du passeport vaccinal, mis en place en septembre,
Rappelons que la mise en place de cette mesure, dès septembre dernier, visait à agir de manière ciblée et temporaire, en complémentarité avec les autres mesures sanitaires en place.
« Le contexte de la pandémie ayant évolué de manière favorable, on doit commencer à se préparer à apprendre à vivre avec le virus, affirme Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux. Nous retirons l’utilisation du passeport vaccinal de manière prudente et graduelle, en ne fermant pas la porte à un retour de ces mesures si nécessaire. Pour l’instant, nous avons une marge de manœuvre qui nous permet d’envisager un retour à une vie plus normale. »