Les ministères conciliants pour le projet d’eau potable à Saint-Tite

SAINT-TITE.  En mars 2022, les municipalités de Saint-Tite, d’Hérouxville et de Saint-Séverin avaient refusé d’aller de l’avant avec le projet de mise aux normes de l’eau potable alors que l’appel d’offres était sorti à 28 M$, soit 10 M$ de plus que les estimations. Un nouvel appel d’offres devrait être affiché à la fin de l’année 2023 ou au début de 2024 pour enfin voir une première pelletée de terre l’an prochain.

Pour rassurer la population d’emblée, il n’est pas question de voir une filtration membranaire comme celle qui cause des problèmes à la Ville de Shawinigan et son usine du Lac-à-la-Pêche. Le projet de Saint-Tite est plutôt calqué sur celui du secteur Parent à La Tuque, qui utilise une filtration membranaire au niveau réel, et qui est différent de celle de Shawinigan.

« Avec notre refus du dernier appel d’offres, on devait retourner à la planche à dessin pour les plans et devis à zéro, explique la mairesse de Saint-Tite Annie Pronovost. On a demandé au ministère des Affaires municipales de plutôt faire des modifications à nos plans et devis pour que le projet nous coûte moins cher, mais sans tout recommencer à zéro. Le ministère nous a donné cette autorisation. »

Les ajustements aux plans et devis se feront à l’automne afin de retourner en appel d’offres. « On aimerait que la première pelletée de terre se fasse au moins à l’automne 2024, ajoute Mme Pronovost. On est chanceux parce qu’on a eu aussi une belle collaboration du ministère de l’Environnement, et on ne sera pas obligé d’obtenir les autorisations à nouveau autant pour la prise d’eau, le barrage et l’usine. Nous avons eu une extension, alors ça sera aussi une perte de temps en moins. Les changements aux plans toucheront surtout l’architecture de l’usine. »

La mairesse rappelle que le projet est toujours lié avec la capacité de payer des citoyens. « Le ministère a été clair qu’on aurait une subvention de 70% du coût du projet, et pas un cent de plus. »