L’Auberge Champêtre le Music-Hall ouvre ses portes à Champlain
CHAMPLAIN. Ce n’est pas la COVID-19 qui allait empêcher Sylvie Paquin de réaliser un vieux rêve, soit celui d’avoir sa propre auberge à concept évènementiel. C’est ainsi que l’Auberge Champêtre Le Music-Hall, située au cœur de la municipalité de Champlain, a ouvert ses portes le 18 juillet dernier.
Sylvie Paquin a passé une bonne partie de sa vie dans la grande région de Montréal. Ayant un père trifluvien, la Mauricie ne lui était pas inconnue.
«Mon père était natif de Trois-Rivières, alors on descendait souvent visiter la famille, mais je ne connaissais pas du tout Champlain. J’avais visité un endroit à Saint-Luc-de-Vincennes pour mon projet d’auberge, mais ça n’avait pas été concluant. Par contre, le même agent m’a rappelée huit ou neuf mois plus tard pour me dire qu’il avait trouvé ce qu’il me fallait pour mon projet. Je suis venue à Champlain et j’ai visité la place en faisant beaucoup de visualisation», confie-t-elle.
«La COVID-19 est arrivée à un mauvais moment et les gens autour de moi me demandaient ce que j’allais faire. J’essayais de voir le positif. J’avais besoin d’un loyer, alors aussi bien habiter ici! Ça m’a permis de faire du ménage, de peinturer et de refaire l’aménagement. J’ai effectué quelques travaux extérieurs à l’arrière de l’auberge, mais elle a encore besoin d’un peu d’amour. Cela se fera graduellement dans les semaines à venir.»
Chose certaine, la toute nouvelle propriétaire aura investi beaucoup de temps avant d’en arriver là aujourd’hui.
«Ça fait cinq ans que je travaillais là-dessus et j’ai visité une centaine de places. Ça m’a aidée à savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Ç’a été une préparation en quelque sorte. C’est pour cette raison que j’ai pu faire autant de changements en seulement trois mois parce que je savais ce que je voulais», explique-t-elle.
«On est très bien situé et c’est très passant ici. Avant de venir visiter, je ne savais même pas qu’on était si près de l’eau et qu’il y avait une descente de bateaux. C’est un endroit calme et magnifique. J’ai beaucoup travaillé depuis trois mois à aménager l’intérieur et à réaménager toutes les chambres à mon goût.»
Le Music-Hall est muni d’une salle de spectacles pouvant accueillir une soixantaine de personnes. Il n’y a pas de problème de stationnement en vue puisque Sylvie Paquin a conclu une entente avec la Caisse Desjardins, située en face, pour utiliser les espaces de stationnement.
«On a aussi accès aux stationnements derrière notre cour extérieure, alors il n’y aura pas de problème. Notre salle de spectacles sera offerte à tout le monde. On peut accueillir des 5 à 7 de bureau ou des partys de Noël ou encore même des fêtes d’anniversaire. Assurément, il y aura des soirées thématiques. Je veux faire des soupers dansants, des soirées d’humour et des soirées spectacles. On va organiser des soirées de tous genres musicaux, allant des années 1980, 1990, à aujourd’hui. J’ai une cuisine commerciale pour accueillir des traiteurs», souligne-t-elle.
«Pour le moment, je ne peux pas vraiment organiser de soirées festives avec toutes les consignes mises en place par la Santé publique. J’ai aussi choisi de repousser ma soirée d’ouverture. Si les gens ont des projets ou des évènements particuliers à organiser, ils peuvent me contacter puisque je suis ouverte à tout. Ils peuvent même me confier leur budget et je vais faire des recherches pour eux.»
Six chambres
L’Auberge offre six chambres à l’étage pouvant accueillir les visiteurs. Le déjeuner continental est servi au rez-de-chaussée où se trouve la salle à manger, adjacente à la salle de spectacles. Cour extérieure, bar et lounge (avec livres, télévision et jeux) viennent compléter l’offre du Music-Hall. S’ajoutent à ça un parc muni de jeux d’eaux, un banc de repos au bord du fleuve et une descente d’embarcations qui se trouvent à quelques pas, ou encore à quelques minutes en voiture.
«Je souhaite établir plusieurs partenariats, que ce soit avec d’autres entreprises ou des fournisseurs. Il faut s’entraider pour réussir», conclut-elle.