Distractions au volant : des chiffres révélateurs
Les distractions au volant sont une triste réalité de l’univers automobile moderne et ce à titre, des chiffres révélateurs viennent d’être partagés par le groupe d’études comparethemarket.com.
Il est à noter que les sondages effectués l’ont été auprès de conducteurs américains et australiens, mais il ne faudrait pas oublier qu’on est simplement en présence d’humains ici ; les données pourraient être très similaires si l’on sondait les conducteurs canadiens.
Le groupe d’études a interrogé 1000 personnes, 750 aux États-Unis et 250 en Australie, afin de savoir s’ils avaient déjà eu un accident causé par une distraction au volant. Ils ont également examiné les raisons pour lesquelles les gens deviennent distraits au volant.
La distraction au volant : les accidents sont inévitables
La première statistique partagée est alarmante : quatre conducteurs américains sur cinq (81 %) ont été impliqués dans un accident à cause de la distraction au volant.
C’est énorme. Et ça démontre aussi une chose ; à quel point trop de gens se laissent distraire, plutôt que d’être concentrée à leur tâche première, soit la conduite sécuritaire de leur véhicule.
Pas moins de 59 % des Américains (conducteurs et non conducteurs) ont admis avoir été impliqués ou blessés dans un accident de voiture à cause de la distraction au volant.
De plus, 13 % des conducteurs ont également déclaré que leur véhicule avait été déclaré une perte totale à la suite d’un incident lié à la distraction au volant.
Beau temps, surtout mauvais temps
Lorsqu’on leur demande quelles sont les distractions à l’origine d’incidents et d’accidents sur la route, ils déclarent que les conditions météorologiques jouent le rôle le plus important, avec un pourcentage surprenant de 41 %. Viennent ensuite le fait de manger ou de boire (33 %), puis, pour 32 % des personnes interrogées, le fait d’être en présence d’enfants ou d’animaux domestiques.
La technologie, non sans blâme
Lorsqu’on leur demande si les technologies intelligentes ont affecté ou non leur attention sur la route, 21 % des automobilistes américains répondent qu’ils ont l’impression d’être gênés par technologies lorsqu’ils sont au volant. Il est donc peut-être nécessaire d’accorder plus d’attention à la première voiture d’un conducteur, afin qu’il puisse s’habituer aux technologies avancées dont elle est équipée, comme les capteurs, les caméras de recul, le système de navigation et les applications embarquées.
Enfin, sans trop de surprise, on apprend que 74 % des conducteurs américains ont déjà parlé au cellulaire au moins une fois pendant qu’ils conduisaient.
L’Australie, pas tellement différent
À l’autre bout de la planète, les meneurs de l’étude ont obtenu des résultats … très similaires. La nature humaine est ce qu’elle est, de toute évidence.
Ainsi, on apprend que 79 % des conducteurs australiens (81 % aux États-Unis) ont déjà été impliqués dans une collision en raison de distraction au volant. Dans 45 % des cas (59 % aux États-Unis), les gens (conducteurs et non conducteurs) ont admis avoir été victimes d’un accident de la route entraîné par une distraction au volant.
Aussi, un peu comme aux États-Unis, la météo semble en déconcentrer plusieurs. De Fait, les conditions variables représentent la principale cause de distraction au volant chez les Australiens, comme l’ont déclaré 42 % des conducteurs. Après les conditions météorologiques viennent les distractions liées à la présence d’enfants ou d’animaux domestiques (35 %), à la présence d’autres passagers dans la voiture (30 %) et au fait de manger ou de boire en conduisant (26 %).
Quant aux nouvelles technologies, elles déconcentrent 23 % des conducteurs australiens (21 % aux États-Unis).
Il aurait bien sûr été intéressant de compter sur un volet canadien de cette étude, mais considérant les ressemblances entre les deux marchés, on peut imaginer que nos résultats auraient été similaires.
Que faire, alors, pour améliorer le bilan ? Continuer à marteler le message que la conduite automobile demande une concentration de TOUS les instants. Ce n’est pas le moment ou l’endroit pour manger, ni communiquer par messages textes, ni cajoler un animal, etc.
Contenu original de auto123.