Deux rappels chez Stellantis : près de 210 000 véhicules Jeep et Dodge sont touchés

•    Dodge et Jeep rappellent près de 210 000 véhicules.

•    Chez Jeep, ce sont les Wrangler et Gladiator équipés d’une boîte manuelle qui sont touchés.

•    Chez Dodge, environ 139 000 VUS Durango pourraient voir leur aileron arrière se détacher.

Deux rappels touchant près de 210 000 véhicules ont été lancés du côté de Stellantis ; un chez Dodge, l’autre chez Jeep.

Dodge Durango - Profil

Dodge
Dans le premier cas, ce sont 139 019 Durango des années modèles 2021 à 2023 qui sont rappelés en raison d’un problème avec l’aileron arrière. En de très rares occasions, ces derniers pourraient se détacher du véhicule. Une cause bien précise a été identifiée. Concrètement, les modèles construits entre le 24 octobre 2020 et le 16 février 2023 pourraient avoir des ailerons installés de sorte qu’à l’ouverture du hayon, ils entrent en contact avec le toit. Le problème, c’est qu’à force de le faire, ça finit par endommager l’aileron, ce qui peut entraîner son détachement du véhicule.

Les propriétaires peuvent avoir un avertissement s’ils remarquent un bruit étrange lorsqu’ils ouvrent le hayon. Ils peuvent aussi entendre l’aileron tapoter lorsque le véhicule est en mouvement. Dans le pire des cas, le vent peut l’arracher. Évidemment, si ce dernier se sépare du véhicule, cela pourrait créer un danger pour les autres usagers de la route.

Dodge affirme ne pas avoir connaissance de blessures ou d’accidents liés à cette situation. La compagnie doit aviser les propriétaires par la poste et leur demander d’amener leur véhicule chez un concessionnaire afin de faire inspecter et, au besoin, remplacer le becquet arrière.

Au Canada, 18 163 unités sont touchées. 

Jeep Gladiator

Jeep
Quant à Jeep, on parle d’une campagne qui affecte 69 201 modèles Wrangler et Gladiator équipés de la boîte de vitesses manuelle à six rapports du groupe. Chez nous, 7464 véhicules sont concernés. 

Et le rappel en question vise à corriger une situation qui n’a apparemment pas été bien réglée lors d’une précédente campagne. En 2020, Jeep avait rappelé ces deux modèles parce que les plateaux de pression de l’embrayage pouvaient surchauffer et se briser. Le cas échéant, le plateau de pression pouvait aussi fissurer ou briser le carter de la boîte de vitesses. 

Les réparations alors exécutées n’ont pas suffi. 

Au début de cette année, des enquêteurs au sein de l’entreprise ont détecté « une tendance potentielle d’incendies de véhicules liés à des assemblages d’embrayage défectueux » avec des modèles construits après les réparations effectuées dans le cadre du rappel de 2021. Ainsi, plutôt que de rappeler 33 237 (le nombre initial) unités, on doit maintenant en inviter 69 201 à l’atelier. 

Et le problème demeure entier. Transports Canada le décrit ainsi : « Les débris provenant d’un plateau de pression ayant surchauffé et s’étant brisée pourraient entrer en contact avec des pièces à proximité, et augmenter les risques d’incendie. Des pièces qui tombent du véhicule pourraient créer un danger pour les autres usagers de la route, et augmenter les risques de blessures. »

Jeep affirme n’avoir connaissance d’aucun accident, mais d’une blessure, toutefois, liée à cette situation. Les modèles concernés sont les Wrangler des années 2018-2023, ainsi que le Gladiator des années 2020 à 2023.

La compagnie travaille toujours sur une solution. Les lettres seront envoyées aux propriétaires à partir du 14 avril.

 

Jeep Wrangler - Trois quarts arrière

Contenu original de auto123.