Plus de 2 400 lb de fruits et légumes sauvés

MRC DES CHENAUX. Le projet Des Chenaux récolte a permis d’amasser, jusqu’à présent, plus de 2 400 lb de fruits et légumes. Ces aliments, qui auraient autrement été gaspillés, ont été redistribués dans la communauté.

Pour sa première année, le projet a mobilisé plus d’une dizaine de producteurs ainsi que des citoyens partenaires. Les récoltes devraient se terminer à la fin du mois d’août. D’ici là, Magaly Macia, chargée de projet pour Des Chenaux récolte, poursuit son travail sur le terrain avec l’aide de cueilleurs bénévoles.

«Depuis le début de la saison, on a fait 10 récoltes et on a reçu 14 dons, se réjouit-elle. Ce sont 49 adultes et 18 enfants qui ont prêté main-forte lors de récoltes. Je ne m’attendais pas à avoir autant de dons. Je suis vraiment contente de voir que les citoyens de la MRC ont embarqué dans le projet. C’est merveilleux parce qu’on évite le gaspillage en s’entraidant.»

Rappelons que Des Chenaux récolte est une initiative de la MRC des Chenaux et la SADC de la Vallée de la Batiscan visant à favoriser l’économie de partage et réduire le gaspillage alimentaire. Ainsi, des bénévoles se présentent chez les maraîchers participants après la récolte afin de récupérer les surplus. Il en est de même chez les citoyens qui prennent part au projet.

«On connaît une bonne année malgré la COVID-19, le manque de pluie et le manque de main-d’œuvre chez les maraîchers, indique Mme Macia. Je suis très contente parce qu’on a réussi à aller chercher des citoyens et pas seulement des producteurs. Par exemple, on a eu une récolte de pommes chez un citoyen à Saint-Luc-de-Vincennes. On a amassé près de 200 lb de pommes. Du côté des producteurs, on travaille notamment avec le Mouvement Nénuphars à Sainte-Anne-de-la-Pérade. C’est un partenaire important pour le projet.»

«Les plus gros dons s’en vont aux comptoirs alimentaires, précise cette dernière. Cet été, j’ai beaucoup travaillé avec Actions communautaires et bénévoles de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. On a aussi fait de la petite transformation, c’est-à-dire blanchir et congeler. Ça va servir, entre autres, à l’école secondaire Le Tremplin. On n’a pas pu travailler avec les camps de jour cette année, mais on le fera quand ce sera possible.»

Pour l’an prochain, Mme Macia aimerait bien ajouter au volet éducatif au projet. Elle souhaite aussi mettre de l’avant l’importance de manger local. «On va affiner le projet et voir comment on peut rejoindre les écoles. C’est très stimulant. C’est un job de rêve pour moi. Les saines habitudes alimentaires, ça me rejoint et c’est important pour moi de le communiquer», conclut-elle.