L’acier de Saint-Tite… en tournée avec le Cirque du Soleil!

Les chariots d’Acier Rayco dans les coulisses de spectacles à l’international

AFFAIRES. Pour transporter le matériel des spectacles de grande envergure d’une destination à l’autre lors des tournées à l’international, ça prend des chariots. Le Cirque du Soleil utilise ceux conçus par l’entreprise Acier Rayco de Saint-Tite pour trimballer ses équipements un peu partout sur la planète.

«Ça a commencé il y a plusieurs années avec un contact que nous avions chez Solotech», explique Denis Bordeleau, directeur adjoint.

De fil en aiguille, le contact avec le Cirque du Soleil s’est créé. Depuis, Acier Rayco a fabriqué des centaines de chariots en acier ou en aluminium.

«Là-dessus ils mettent les éclairage, des équipements de sonorisation, des décors, des accessoires de scène, même une laveuse et une sécheuse pour le personnel en tournée», explique  Étienne Charest, directeur de production.

Pourquoi Acier Rayco? «Les délais de production», répondent-t-ils à l’unisson. «C’est souvent pour hier. Donc la rapidité d’exécution et aussi la qualité du produit», ajoute M. Bordeleau.

Travailler pour le Cirque du Soleil, ça ne change pas le monde, mais… «Ça fait un velours, c’est certain. Des fois on peut entrevoir un de nos chariots dans les coulisses, c’est agréable», sourit Denis Bordeleau. «On voit Solotech dans le générique de toutes les émissions de télévision. On se dit que nos produits sont peut-être là», souligne fièrement Étienne Charest.

Relève entrepreneuriale

Depuis quelques années, les deux amis d’enfance sont en processus de relève de l’entreprise qui appartient toujours à Raynald Marchand. L’entreprise compte une vingtaine d’employés. Elle a été récompensée cette année dans les catégories entreprise manufacturière et employeur de choix au Gala reconnaissance Desjardins Mékinac.

«Les employés sont précieux. C’est comme une matière première pour nous. On met beaucoup d’efforts pour leur bien-être. On essaie d’être flexible, de les accommoder avec des horaires variables, des congés le vendredi après-midi», indique Denis Bordeleau, dans un contexte où la pénurie de main d’œuvre est un enjeu pour plusieurs entreprises.