Une surveillance accrue du trafic maritime
CLASSIQUE DE CANOTS. Si par les années passées, la direction de la Classique internationale de canots de la Mauricie dispersait ses équipes de sécurité pour suivre les athlètes en rabaska, en canot, en kayak et en paddle board, on retrouvera le même nombre de bateaux de sécurité sur l’eau pour surveiller les canotiers et les paddle boards, mais aussi pour plus de surveillance pour les embarcations nautiques des spectateurs qui voudraient regarder de plus près les athlètes.
« On a gardé le même nombre d’embarcations que les autres années, mais pour le C2, explique le directeur Dominic Thibault. C’est en plus de la participation des pompiers de Shawinigan et Trois-Rivières et de la Sûreté du Québec. On a des motomarines prêtes à intervenir à des endroits où ça brasse plus et que les chaloupes ont plus de difficulté à intervenir. On a un zodiac qui sera en tête de course aussi. »
Avec une trentaine de canots sur la rivière, on peut penser qu’il y aura une embarcation de sécurité pour sept canots. « C’est quand même beaucoup. »
La direction de la Classique a même fait parvenir des lettres à chacune des marinas le long de la rivière pour mentionner aux gens les heures de passage des canots et la programmation exacte.
« La précaution est faite comme ça de notre côté. On suggère fortement le port de la veste de flottaison parce qu’on sait qu’il y aura une augmentation des plaisanciers à moteur. C’est un enjeu chaque année! Depuis deux ans, on a vu une nette augmentation des bateaux sur l’eau et ça semble être un problème partout, à partir de Grandes-Piles jusqu’à Trois-Rivières. Il doit sûrement y avoir des plaisanciers qui ne connaissent pas la Classique et qui ne savent pas l’effet que peuvent avoir les vagues sur un canot. On s’attend à voir beaucoup de trafic sur l’eau, alors on sera vigilant de notre côté. En ayant une deuxième étape plus courte, ça nous permettra de resserrer notre sécurité. »
Un oeil sur le niveau de l’eau
Chaque année, Hydro-Québec donne un coup de pouce aux organisateurs de la Classique de canots en ouvrant les pelles de certains barrages pour hausser le niveau de l’eau de la rivière le temps de la compétition. Malgré cette aide, la situation pourrait être plus problématique cette année à certains endroits.
M. Thibault lance le message aux athlètes de rester vigilants: « On va conseiller de ne pas trop longer les bords, comme aux rapides des Forges par exemple. Avec l’ajustement de l’eau, je ne suis pas inquiet. Il faudra seulement faire attention parce qu’on n’est pas habitué en Mauricie. »