La variole simienne n’amènera pas la même réponse que la COVID-19 selon Joe Biden

TOKYO — Le président américain Joe Biden a tenté d’apaiser les craintes liées à la variole simienne qui, malgré les cas détectés aux États-Unis, en Europe et au Canada, ne forcera pas les gouvernements à imposer des mesures de confinement, selon lui.

Lors d’une allocution à Tokyo, au Japon, lundi, M. Biden a indiqué qu’il ne voit «tout simplement pas le même niveau d’inquiétude qui a existé avec la COVID-19». La veille, il avait mentionné que la variole simienne est un virus «dont il faut s’inquiéter».

La variole simienne est rarement détectée ailleurs qu’en Afrique. Mais vendredi, il y avait 80 cas confirmés dans le monde, dont au moins deux aux États-Unis, en plus de 50 autres suspectés.

Au Canada, la santé publique de Montréal a fait état de cinq cas confirmés samedi, en plus de 15 autres en évaluation. Elle devrait fournir sa prochaine mise à jour mardi.

Bien que la variole simienne appartienne à la même famille de virus que la variole, ses symptômes sont moins dangereux. La plupart des personnes infectées guérissent après deux ou quatre semaines, sans avoir à être hospitalisées, mais la maladie peut tout de même entraîner des décès.

Le président Biden a aussi affirmé que les vaccins contre la variole sont efficaces contre la variole simienne.

Interrogé pour savoir si les États-Unis disposent d’assez de doses de ce vaccin pour réagir adéquatement à la propagation de la variole simienne, M. Biden a répondu: «Je crois que nous avons assez de doses pour réagir si jamais cela devient un problème.»

– Avec La Presse Canadienne