De Saint-Stanislas à Paris 2024?
TAEKWONDO. Marianne Leclerc est une jeune athlète de 17 ans. Elle pratique le taekwondo et son ascension est fulgurante.
La jeune femme originaire de Saint-Stanislas est tombée en amour avec son sport il y a déjà six ans.
«J’avais beaucoup d’énergie alors je cherchais un sport. J’ai commencé le taekwondo au primaire et j’ai tout de suite aimé l’aspect physique et mental du sport, qui nous permet aussi de développer notre persévérance. J’ai ensuite fait de petits combats et j’ai adoré le côté technique et stratégique. Et j’aimais gagner! J’ai obtenu ma ceinture noire, et ensuite, j’ai obtenu le statut Élite en 2016», raconte-t-elle.
«J’aime le dépassement de soi que ça apporte. Un combat dure six minutes et c’est si physique et psychologique. J’aime ça et c’est le fun d’accomplir de belles choses. C’est un sport tellement large sur le plan de l’apprentissage et dans tous les trucs que l’on peut essayer. On devient des athlètes complets.»
Elle pourrait bientôt se retrouver aux Championnats européens de taekwondo, au sein d’Équipe Québec, qui seront disputés en Grèce.
«J’ai gagné la première sélection d’Équipe Québec et ce sont les six meilleures filles qui seront choisies, alors j’ai de bonnes chances. Je suis allée à Paris en novembre et j’ai vraiment aimé l’Europe. C’est certain que ce serait une belle expérience.»
Jeux olympiques?
Son entraîneur au Club de taekwondo performance de Trois-Rivières, Tommy Boisvert, croit qu’elle a tout ce qu’il lui faut pour réussir.
«C’est une fille passionnée par son sport et qui découvre, de compétition en compétition, le calibre qu’elle peut atteindre. Elle prend soin de connaître ses adversaires et elle prend soin d’elle. Elle arrive toujours prête aux entraînements», témoigne-t-il. «Je dirais que Marianne est une fille à surveiller. Si elle continue sur le chemin qu’elle a emprunté, elle pourrait être sur le spot pour les Jeux olympiques de 2024.»
Disons que la principale intéressée caresse elle aussi, comme la majorité des athlètes, le rêve olympique.
«C’est certain que c’est le but ultime! Mais dans mes objectifs à court terme, j’aimerais vraiment être du Championnat du monde 2019. Pour pouvoir y aller, je vais devoir remporter le Championnat canadien d’abord», précise-t-elle.
«Quand j’étais beaucoup plus jeune, j’étais impressionnée par l’Olympienne Karine Sergerie. Ensuite, il y a eu Vivianne Tranquille. C’est fou, je voulais être comme elle et aujourd’hui, je m’entraîne avec elle», ajoute celle qui, malgré son jeune âge, se voit souvent confronter à des filles âgées entre 20 et 25 ans.
Marianne Leclerc était en nomination dans la catégorie Athlète féminine par excellence de niveau canadien – sport individuel au dernier Gala Sport-hommage de la Mauricie. C’est Anne-Sophie Lavoie-Parent, athlète de canoë-kayak, qui a remporté les honneurs.
«J’étais tellement contente, même si je n’ai pas pu y aller. Nous étions pris dans un aéroport, ma famille et moi. J’étais déçue de ne pas être là, mais c’est un très bel hommage. Ça venait boucler mon année en beauté», conclut la jeune athlète.