Saint-Prosper-de-Champlain souhaite se doter de bornes de recharge

La municipalité a déposé une demande d’aide financière au programme 4500 bornes du Circuit électrique. Si la subvention est accordée, quatre bornes de recharge pour véhicules feront leur apparition sur la rue de l’Église, devant l’Édifice Flore-Irène-Gagnon.

« Elles seraient situées au centre du village, en face de la salle municipale, explique la mairesse de Saint-Prosper-de-Champlain, France Bédard. Il y aurait du stationnement pour la recharge. »

Il s’agirait des premières bornes à être installées dans la municipalité. La mairesse estime que la demande est croissante.

« On a un terrain des loisirs qui est bien achalandé pendant l’été. La question nous était posée, vous n’avez pas de borne de recharge, il y en a dans les municipalités autour. C’est un plus dans une municipalité, on s’en va vers l’électrification des transports routiers. »

Le programme de subvention 4500 bornes du Circuit électrique, en cours jusqu’en 2028, appuie financièrement les municipalités qui désirent améliorer l’offre de recharge sur leur territoire.

« C’est plus de 40 000 $ qu’Hydro-Québec subventionne pour l’installation des bornes. On va avoir des petits travaux d’aménagement à faire. Pour ce qui est de l’entretien, le programme ne nous donne pas nécessairement de chiffres en tant que tels, mais comme dans tous les projets, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des frais. Mais je crois qu’il faut savoir investir pour servir notre communauté. »

Encadrement des séances publiques

À la séance publique du 4 novembre, les élus ont déposé un projet de règlement sur la régie interne pour les séances du conseil. Les municipalités doivent adopter de telles règles avant le 6 décembre en vertu de la loi 57 adoptée cet été (loi visant à protéger les élus et à favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions).

« Le gouvernement nous demande d’avoir une régie pour les séances. On en avait déjà une, on l’a seulement bonifiée. Ce que ça peut changer, c’est que nous avons deux périodes de questions, une relative aux sujets de la séance et une période de questions diverses. Les deux vont avoir un maximum de 30 minutes chacune. »

Mme Bédard convient que le conseil conserve une certaine latitude par rapport à la durée des périodes de questions.

« Si ça nécessite qu’on doive un petit peu dépasser, on n’est pas fermé. Mais quand la même question revient quatre fois, on va pouvoir dire que nous avons déjà répondu à cette question pour donner la chance à plus de gens de s’exprimer. »

Les nouvelles règles pourraient servir à encadrer les débordements qui pouvaient être causés par des sujets plus sensibles, comme la possible implantation d’éoliennes sur le territoire.

« C’est un sujet qui est quand même très chaud, on ne va pas passer à côté. Il est déjà arrivé qu’on ait des périodes de questions d’une heure trente, presque deux heures parce que les mêmes questions revenaient souvent sous différentes formes. Il faut se servir de son bon sens. Si le sujet est vraiment très chaud et que les gens ont des questions pertinentes, il y aura toujours moyen de s’adapter. »