Saint-Narcisse aménagera une pumptrack

SAINT-NARCISSE. La municipalité de Saint-Narcisse reçoit une subvention pour l’aménagement d’un parcours en boucle fermée, communément appelé pumptrack ou piste à rouleaux. Le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) du ministère de l’Éducation accorde un montant de 67 905 $ au projet.

Une telle piste en boucle peut être construite notamment en terre, en béton ou en asphalte. Ses bosses et virages relevés permettent de gagner de la vitesse sans pédaler.

Le projet verra le jour derrière l’ancienne école Notre-Dame-de-la-Confiance, explique le maire de Saint-Narcisse, Guy Veillette.

« C’est un projet qui vient compléter un aménagement qu’on avait commencé avec le skatepark. On a bâti une glissade aussi pour l’hiver. C’est un coin qui n’était pas utilisé qu’on a commencé à aménager en ayant le réflexe de développer quelque chose pour les adolescents particulièrement. Il y a un espace entre le terrain de l’ancienne école et le CHSLD qui peut être utilisé. On a pensé aménager une pumptrack pour amener une série d’activités pour les adolescents. »

Le projet pourrait changer par rapport à ce qu’il était au départ afin de maximiser l’utilisation de la piste.

« Le plan initial, c’était de la faire en poussière de pierre avec les courbes en asphalte, mais on est en train de réévaluer la possibilité de la faire tout asphaltée parce que ça permettrait un usage plus large. Avec de la poussière de pierre, il faut que tu enlèves les skateboards, les patins à roues alignées, les trottinettes, tandis que si on pouvait avoir un fond asphalté à la grandeur, on pourrait accueillir les trois en plus des vélos de montagne et des BMX. Ça pourrait être drôlement intéressant. »

La municipalité est en processus d’acquisition d’une bande de terrain qui appartient au Centre d’hébergement.

« C’est pour aussi sécuriser le lieu de la glissade. Quand les enfants allaient glisser, ils se retrouvaient sur une partie du terrain du CHSLD. On ne voulait pas qu’il y ait de problèmes en lien avec des accidents potentiels et les assurances. On a fait une demande pour acquérir une petite bande de terrain du CHSLD. On attend que ce soit finalisé avant de pouvoir vraiment dessiner cette installation-là pour utiliser le terrain de la façon la plus optimale possible. »

La population pourrait être mise à contribution pour le développement de la piste.

« Ça pourrait être un projet par lequel on mobilise les gens, soit les jeunes parents, les grands-parents, les adolescents, pour faire une espèce de corvée de mobilisation, de construction collective. En impliquant nos adolescents, ça fait en sorte qu’ils vont être fiers d’y avoir contribué, puis de s’en occuper un peu plus, éviter le vandalisme, puis s’assurer que l’équipement va répondre à leurs besoins. Je crois beaucoup à cette importance d’impliquer les citoyens dans la réalisation de ces projets-là. »

La municipalité doit contribuer financièrement pour environ le tiers du montant total du projet.

« Normalement, on prévoit environ 30 000 $, mais on va voir en fonction des modalités quelles dépenses sont admissibles dans le cadre du programme. Généralement, on doit faire appel à des entrepreneurs privés pour la construction. Ça pourrait arriver qu’on dise finalement qu’on ne se sert pas de ce programme-là si pour un dollar dépensé on est capable de faire mieux, d’avoir des équipements mieux adaptés. Il faut faire une bonne analyse de ça et bien calculer nos choses. »

Le maire se donne la latitude de remanier le projet dans le meilleur intérêt des citoyens.

« À partir d’un bon design, c’est de faire des tas de terres, de jouer de la plaque vibrante puis d’étendre un peu d’asphalte. On est capable de faire des choses comme celles-là, bien encadrées, bien supervisées. Ça permettrait peut-être d’économiser des frais et de mobiliser les gens à un projet collectif. Ça risque de nous coûter à peu près la même chose. C’est une façon de travailler qui est différente, qu’on utilise et qui nous sert bien à date. »

Les travaux, qui devraient durer entre quelques jours et quelques semaines maximum, ne débuteront pas avant l’automne.

« Ou peut-être dans le pire des cas, au printemps prochain. Une fois qu’on a un design de fait avec les bonnes spécifications par des équipes de spécialistes, ce ne sera pas tellement long. La municipalité est propriétaire de pelles mécaniques, de rouleaux compacteurs, de plaques vibrantes. On réunit du monde pour jouer du râteau, jouer de la pelle et faire la finition. On va certainement mettre le personnel de la municipalité à contribution. Il y a peut-être moyen de faire quelque chose de bien le fun à relativement peu de frais dans un court laps de temps. »