Espoir en vue pour l’église de Notre-Dame-du-Mont-Carmel

NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL.  Au terme de la troisième et dernière rencontre de consultation sur l’avenir des cinq églises de la paroisse de Notre-Dame de la Joie, tous les espoirs semblent permis pour celle de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

Comme l’ont fait ou le font les onze autres paroisses du diocèse de Trois-Rivières, celle de Notre-Dame de la Joie a entrepris dans les derniers mois une importante réflexion visant à décider du sort de ses églises et presbytères au moment où le nombre de pratiquants diminue d’année en année.

Rappelons que la paroisse a vu le jour en 2018 à la suite du regroupement des anciennes paroisses de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Notre-Dame-de-la-Présentation, Saint-André, Saint-Sauveur et Sainte-Jeanne-d’Arc, les quatre dernières étant situées dans le secteur Shawinigan-Sud.

En analysant les 159 fiches remplies par les paroissiens présents à la soirée du 26 septembre au sous-sol de l’église Saint-Sauveur, il ressort une nette volonté de conserver dans le giron du diocésain les églises de Notre-Dame-de-la-Présentation et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

Dans le cas de la première église, le consensus n’est évidemment pas étonnant compte tenu du caractère exceptionnel de ce temple religieux qui fête en 2024 son 100e anniversaire. Les 15 toiles du célèbre peintre -Ozias -Leduc qui ornent ses murs ont été classées biens culturels par le gouvernement du -Québec en 1975 et l’église a été désignée lieu historique national en 2004 par le gouvernement du -Canada.

Dans le cas de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, le prêtre modérateur de la paroisse Notre-Dame de la Joie, Marc Lahaie, souligne que  » -cette -église-là fait ses frais et n’a pas de déficit localement. Quand c’est une ville, une église, c’est plus facile que la ville puisse supporter. Pour assurer la survie de cette église, ce qui n’est pas envisageable à -Shawinigan l’est peut-être plus à -Notre-Dame–du-Mont-Carmel ?, s’-interroge-t-il à voix haute à propos d’une éventuelle implication de la municipalité. Plusieurs des commentaires recueillis vont dans ce sens, soit que des démarches soient entreprises pour vérifier si cette piste est envisageable. « 

Bien que cette dernière rencontre de consultation soit importante pour l’avenir des cinq églises et des presbytères, le prêtre modérateur ne se fixe pas d’échéancier quant à une décision finale.  » -On a déjà vendu les presbytères -Sainte-Jeanne-d’Arc et -Saint-André depuis la fin mars. On donne donc déjà des preuves du sérieux de notre démarche. On ne peut se permettre de réfléchir encore pendant cinq ans, mais on veut quand même être prudent et prendre notre temps de bien faire les choses « , conclut -Marc -Lahaie.