Zabel signe avec une galerie en Suisse

CHAMPLAIN. L’artiste peintre Zabel est maintenant représentée par une galerie de Zurich, en Suisse. Depuis quelques semaines, treize de ses oeuvres s’y retrouvent.

Pour ce nouveau partenariat, l’artiste champlainoise propose quelques tableaux avec une touche nouvelle d’inspiration art urbain/rebelle. Par exemple, des déchirures de magazines ont été intégrées à ses toiles.

« J’avais besoin de me réinventer, confie l’artiste peintre. Je sentais que je devais essayer de nouvelles choses. Avant de me lancer dans la production, j’ai pris le temps de bien me positionner et de me réinventer. Je voulais laisser transparaître ce côté rebelle de ma personnalité qu’on ne voit pas d’habitude dans mes oeuvres. »

Contactée par la galerie Kunstwarenhaus en septembre dernier, Zabel a entrepris la production de toiles dans les semaines qui ont suivi. Les premières oeuvres sont arrivées en Suisse dans le temps des Fêtes.

« Ce partenariat, c’est un cadeau du ciel, lance-t-elle. Cette galerie est sous la même bannière que celle avec qui je fais affaire depuis longtemps à Los Angeles. J’ai pris une chance en leur proposant quelque chose de nouveau et ils ont embarqué avec moi. Je ne voulais pas me mettre de pression et y aller à mon rythme pour la production, ce qu’ils ont aussi respecté. »

Ascension à l’international

Cette première galerie outre-mer pour Zabel est un pas de plus dans son ascension à l’international. « J’ai la conviction que ce n’est que la pointe de l’iceberg et qu’il y a encore tellement de belles et de grandes choses qui m’attendent, dit-elle. Développer mon expansion à l’international, ça va au-delà de l’ambition pour moi. C’est dans mes tripes, c’est mon instinct qui m’amène là. »

« Ça me donne aussi l’occasion de voyager, ajoute-t-elle. Ces voyages me nourrissent beaucoup comme artiste. J’y puise mon inspiration. Avec la pandémie, je trouve ça difficile, mais j’attends avec impatience de pouvoir reprendre les voyages. »

Dès qu’elle le pourra, elle se rendra en Suisse pour aller visiter la galerie qui la représente. Mais d’ici là, elle se laisse guider par son inspiration. « J’ai encore plein d’idées. Il y a aussi des choses qui s’en viennent au Québec », conclut-elle.