Yvon Rivard remporte un prix de carrière
LITTÉRATURE. Le Salon du livre de Trois-Rivières a rendu hommage à Yvon Rivard, originaire de Sainte-Thècle, en lui remettant le Prix Adagio, à l’occasion de la 33e édition de l’événement.
Le Prix Adagio récompense le travail d’un auteur de la Mauricie ou du Centre-du-Québec ayant marqué la scène littéraire d’ici et d’ailleurs.
Né à Sainte-Thècle le 20 août 1945, Yvon Rivard a amorcé ses études supérieures en littérature à l’Université McGill avant de les poursuivre à La Sorbonne et à l’université d’Aix-en-Provence, où il a décroché un doctorat en littérature française. Il a également enseigné à l’Université du Vermont et à l’Université McGill.
Yvon Rivard attire l’attention de la critique avec la parution en 1976 de Mort et naissance de Christophe Ulric, son premier roman. C’est pourtant son deuxième roman, intitulé L’ombre et le double, qui obtient un succès public.
Il est lauréat du prix du Gouverneur général 1986 pour son troisième roman Les silences du corbeau. Ses romans suivants, Le milieu du jour (1995) et Le siècle de Jeanne (2005), décrochent tous deux, à dix ans d’intervalle, le Grand prix du livre de Montréal.
Essayiste québécois majeur, il a remporté le prix Gabrielle-Roy 1994 pour Le bout cassé de tous les chemins, le prix Jean-Éthier-Blais 2007 pour Personne n’est une île et le prix du Gouverneur général 2013 pour Aimer, enseigner.
Chroniqueur littéraire à Radio-Canada, il est également secrétaire de rédaction de la revue Liberté.