Une exposition pour donner la parole aux filles

SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN. Grâce à l’initiative d’une élève de 5e secondaire, DoriAnne Morasse, l’exposition « Donner la parole aux filles » sera présentée le 8 mars à l’école Le Tremplin de Sainte-Geneviève-de-Batiscan.

Cette exposition d’œuvres d’art de différents médiums donne l’occasion aux filles et aux femmes de l’établissement de s’exprimer par l’art et de faire entendre leur voix. Il s’agit d’un projet sur lequel DoriAnne travaille depuis le début de l’année scolaire. 

« L’été dernier, je correspondais avec une fille qui habite dans un autre pays et, en lui parlant, j’ai réalisé à quel point les femmes là-bas n’ont pas les mêmes droits et libertés qu’ici. Ça m’a frustrée. Je voulais trouver une façon de donner la parole aux filles », raconte-t-elle. 

L’étudiante a d’abord songé à faire un recueil, puis son idée a évolué afin de devenir une exposition. « On vise les filles et les femmes de l’école, mais on a aussi lancé l’appel aux mères des élèves, indique DoriAnne. Plusieurs personnes m’ont dit qu’elles participaient. On devrait commencer à recevoir les oeuvres dans les prochains jours. » 

Pour sa part, elle a choisi l’écriture comme médium. L’exposition se tiendra dans la place d’accueil de l’école. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la journée du 8 mars a été ciblée par DoriAnne. « Je voulais que ce soit symbolique, dit-elle. C’est pour ça que l’exposition se tiendra lors de la Journée internationale des femmes. »

Pour mener à bien son projet, DoriAnne a été appuyée par Anick Lauzier, technicienne en loisir à l’école Le Tremplin. Elle a également reçu l’aide des professeurs d’arts plastiques, qui ont incité leurs élèves à participer au projet. Enfin, l’agente de développement culturel et touristique de la MRC des Chenaux, Élyse Marchand, a apporté son aide à la préparation de certains outils de communications.

« J’ai été bien entourée et c’est ce qui m’a permis de réaliser mon projet. Sans Anick, je ne pense pas que je l’aurais fait. Je suis contente qu’elle m’ait poussée à le faire », conclut DoriAnne.