L’âme du troupeau, de Josée Hardy

SAINT-TITE.  L’artiste vitrailliste Josée Hardy a eu une occasion en or de créer une œuvre d’envergure intitulée L’âme du troupeau. Exposée à la Ganterie du Festival Western de Saint-Tite, l’œuvre met en scène une vache Highland amalgamée à son propre univers. L’inauguration, qui s’est déroulée le 28 août dernier, tombait à point avec le festival qui commencera sous peu!

“J’avais envie de faire une grosse réalisation, et j’ai vu que Culture Mauricie donnait un coup de pouce aux artistes qui en faisaient la demande, et j’ai été acceptée!”, raconte Josée Hardy.

Une fois le projet accepté, l’artiste s’est penchée sur le thème qui l’animait : une création country pour se marier avec la venue du Festival Western, mais tout de même accessible au public. “J’ai fait une vache Highland, mais j’ai réussi à faire ça avec mon style à moi : le mouvement de la nature, la légèreté”, explique-t-elle.

“J’aime beaucoup faire des mobiles, jouer avec le fil de cuivre et incorporer des oiseaux et des fleurs, ajoute Mme Hardy. Pour cette œuvre, j’ai réussi à inclure un fil de cuivre pour faire une belle branche de foin qui dépasse de mon vitrail!”, se réjouit l’artiste.

“Je me suis aussi gâtée avec les textures de verre et des couleurs vives, comme du bleu vif et des yeux verts, même si ces vaches n’ont pas les yeux verts.”

Mme Hardy a également mis à profit son expérience des grands formats, ce qui était nécessaire pour produire cette œuvre de 101 centimètres par 101 centimètres (40 pouces par 40 pouces). “J’ai déjà fait des œuvres de 7 pieds de haut. Une des plus grandes que j’ai réalisées représente le logo de la MRC de Mékinac. Elle est exposée dans leur salle”, révèle-t-elle.

Toute œuvre de Josée Hardy commence par une idée et un petit croquis. Une fois que le dessin du format du produit final est complété, elle transfère le tout sur du papier vinyle. Elle choisit ensuite ses verres, les taille et les meule. “Il faut tout ajuster pour que tout soit parfait!, lance-t-elle. Parce qu’une fois qu’on a décidé d’une grandeur, on ne peut pas déborder de ce choix.”

Une fois le tout ajusté grâce au meulage, Mme Hardy passe à l’enrubannage. “C’est un petit ruban de cuivre qu’on vient coller tout autour de chaque pièce. Grâce à la soudure, l’étain va coller sur le ruban de cuivre, et c’est ce qui assemble et fige notre travail ensemble.” Cependant, à cette grandeur de pièce, elle doit ajouter des renforts à travers les soudures. “Sinon, il ne pourrait pas tenir”, conclut-elle.