COVID-19 : un premier cas de variant confirmé en Mauricie/Centre-du-Québec

Un premier cas de variant de la COVID-19 vient d’être confirmé en Mauricie/Centre-du-Québec. Il s’agit du variant britannique du virus.

Le variant britannique, qui a été découvert en septembre, est présent dans une soixantaine de pays. On estime qu’il se transmet de 30% à 70% plus facilement.

«Pour nous, c’était important que chaque cas présomptif soit considéré comme si c’était bel et bien un variant. De cette façon, on a mis en place des mesures comme on le ferait pour un variant. On a une approche très interventionniste pour limiter la propagation de variants sur le territoire. Il vaut mieux en faire plus que pas assez», souligne Kellie Forand, agente de communication au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

En plus de l’isolement des personnes positives à la COVID-19, de leur maisonnée et de leurs contacts plus à risque, le protocole en place pour les cas présomptifs de variants inclut aussi les contacts jugés à faible risque et leurs contacts rapprochés.

Par ailleurs, un second test de dépistage est exigé 48 heures avant la fin de l’isolement de dix jours pour ces personnes, ce qui n’est pas requis pour un cas régulier.

«Si un cas de variant était décelé dans une école, on pourrait avoir à fermer la classe, par exemple, ou encore certains lieux de travail. Ce n’est pas encore le cas, mais c’est une mesure qu’on serait plus enclin à faire», précise Mme Forand.

En Mauricie/Centre-du-Québec, 26 cas présomptifs de variant sont présentement à l’étude.

«Cette démarche a été mise en place pour chaque cas présomptif dans la région. On était prêt. Les variants sont une menace partout au Québec et, maintenant, dans la région aussi. Il ne faut pas oublier que la situation peut changer rapidement avec les variants», rappelle-t-elle.

Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec rappelle que toutes les mesures en place, la distanciation physique et le lavage des mains sont efficaces pour prévenir la contamination par un variant. «Il faut être plus vigilant et continuer nos efforts dans le respect des mesures sanitaires», conclut Mme Forand.