La confiance en soi, ça paye

CONCOURS. Depuis quelques printemps déjà, le Salon du livre de Trois-Rivières invite les élèves de 4e et 5e secondaire de l’école Paul-Le Jeune à prendre part à une grande dictée régionale dans le cadre de leur cours de français. 

Par Sarah Yergeau / redaction@lhebdomekinacdeschenaux.ca

C’est le 26 mars dernier au centre d’évènements et de congrès interactifs (CECI) que Béatrice Couture, élève de quatrième secondaire de l’école Paul-Le Jeune, remporte la victoire pour cette 35e édition. La glorieuse nouvelle n’a pas pris Béatrice au dépourvu.

« Je m’y attendais un peu parce que j’étais très confiante en moi, mais j’étais tout de même fière d’être la candidate choisie », avance-t-elle. 

Néanmoins, cette mention spéciale ne la laisse pas de glace: elle perçoit la langue officielle de notre province comme un incontournable pour son épanouissement dans notre société. « Le français, c’est notre langue maternelle. C’est notre façon de s’exprimer ici. On le parle partout et à tous les jours, dans les écoles et dans les discussions avec notre entourage », souligne l’élève.

« À la grande finale au Salon du livre, il y avait entre 7 et 10 élèves, dont trois d’entre eux étaient en quatrième secondaire à l’école Paul-Le jeune de Saint-Tite. Les autres venaient de l’école secondaire Keranna à Trois-Rivières », ajoute-t-elle. 

Pour participer à ce traditionnel projet éducatif destiné aux élèves des écoles publiques et privées de la région, ceux-ci devaient tout d’abord se classer à la dictée trouée. Quand Béatrice a su qu’elle avait été pré-sélectionnée parmi les quelques 24 élèves de sa classe pour participer à la grande finale, elle a saisi l’opportunité de faire honneur à son école. 

« Je me suis dit pourquoi pas, je me considère très bonne en français. Ça m’a fait plaisir de venir représenter mon école au concours. Paul-Le Jeune, c’est une bonne école qui a un excellent personnel », complimente l’élève. 

Passer son temps la tête dans les bouquins est un passe-temps qui ne fait qu’enrichir sa maîtrise de la langue écrite. Bien qu’elle soit douée en français, l’étudiante en concentration sciences et technologies de l’environnement envisage plutôt une carrière dans le domaine de la santé. 

« J’aimerais aller en médecine. Aider les gens, ça ferait du bien au monde. Je me verrais là-dedans. »