Aide de 50 000$ pour la reconstruction d’un pavillon incendié en 1927

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE. C’est maintenant confirmé! Le projet de reconstruction d’un pavillon sur le site du Domaine seigneurial Sainte-Anne ira de l’avant suite à l’attribution d’une aide gouvernementale de 50 000$.

L’important montant, octroyé à la Société du site Madeleine de Verchères, provient du Fonds conjoncturel de développement. L’annonce a été faite lundi après-midi par le député de Champlain Pierre-Michel Auger, au nom du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux.

«Cette aide va permettre au manoir d’aménager un nouveau pavillon, un peu comme il avait été fait à Batiscan. Depuis 2011 que le Domaine seigneurial pense à ce projet de reconstruction, un projet d’une valeur de plus de 170 000$», a commenté M. Auger.

«C’est exceptionnel de voir tout ce qui nous arrive ces derniers jours», ajoute Diane Aubut, mairesse de Sainte-Anne-de-la-Pérade. «On dirait que les fêtes du 350e ont donné des ailes à plusieurs projets. Nous avons passé l’année dans les fêtes et nous allons continuer de le faire dans nos nouvelles infrastructures.»

Ce nouveau pavillon sera construit à même les ruines de l’ancien bâtiment incendié en 1927. Le projet, évalué à 172 000$, contribuera également à prolonger la période d’ouverture du site au grand public sur trois saisons.

«C’est exceptionnel de pouvoir aller chercher 50 000$ avec ce Fonds-là, déjà que je trouvais super que Batiscan ait eu droit à 40 000$. Notre montage financier est presque bouclé avec cette aide et nous irons de l’avant avec le projet qu’on aimerait terminer pour le printemps prochain», a pour sa part commenté Alain Bourbonnais, directeur général de la Société du site Madeleine de Verchères.

«Le pavillon sera chauffé, éclairé et ventilé, et il ressemblera drôlement au bâtiment de l’époque. Nous aurons la probabilité de l’utiliser 12 mois par année, car nous comptons mettre en place un service de location de l’espace pour tous types d’évènements», conclut-il.

Notons qu’en 2016-2017, le Fonds conjoncturel de développement a permis d’investir 3,2 M$ sur le territoire québécois.