L’intelligence artificielle au centre des discussions
ÉCONOMIE. Malgré une tempête hivernale qui a empêché la moitié des personnes inscrites de se présenter, le 2e Colloque en innovation organisé par Économie du Savoir Mauricie (ESM) à Espace Shawinigan s’est soldé par un succès.
Plus de 130 personnes ont pu assister à des nombreuses conférences portant sur l’implantation de l’intelligence artificielle, la commercialisation, la gestion du changement à l’ère numérique, l’innovation dans le développement de produits.
« Nous avions aussi organisé un panel avec plusieurs entrepreneurs qui ont parlé de leurs projets d’innovation à l’intérieur de leur organisation. Comment ils voyaient aussi l’intelligence artificielle. C’était l’occasion de montrer les bons coups des entreprises. Ça motive un peu aussi les autres à aller dans l’innovation », expliquait Marie-Andrée Trudel, directrice générale de ESM, au terme de la journée.
Sujet d’actualité s’il en est un, l’intelligence artificielle a été au centre de plusieurs discussions entre les participants. « Les entrepreneurs n’auront pas le choix de s’en aller vers l’intelligence artificielle pour devenir concurrentiels. C’est sûr qu’il faut qu’ils innovent à la base, mais l’intelligence artificielle en fait aussi partie », poursuit-elle.
« L’objectif du colloque, c’était aussi un peu de démystifier c’est quoi l’innovation. On voit beaucoup de PME qui disent »Moi, ne n’ai pas les moyens financiers pour me créer une nouvelle chaîne de travail. Mais ce n’est peut-être pas de ça non plus que tu as besoin. Il faudrait peut-être juste modifier, améliorer le concept que tu as déjà. Tu n’es pas toujours obligé de créer une nouveauté. Donc, l’objectif du colloque, c’était aussi de démystifier tout ça par des exemples concrets », abonde Tommy Déziel, président de ESM et directeur du Service de développement économique de Ville de La Tuque.
Le colloque en innovation comprenait également une section avec 23 kiosques dont près de la moitié étaient tenus par des entreprises. « Nous avions onze organisations de développement économique, dont quelques centres collégiaux de transfert de technologies (CCTT) », précise Marie-Andrée Trudel.
Rôle essentiel d’ESM
Cette journée a aussi permis à ESM de réitérer aux participants la pertinence de sa mission. « Notre rôle, c’est d’aiguiller, d’accompagner, d’aider les entreprises dans leur développement de leur innovation, soit l’implantation d’une intelligence artificielle, d’un ERP (enterprise resource planning), peu importe le projet qu’ils ont en innovation : de la robotique à la modification de la chaîne de production », explique la directrice générale de ESM arrivée en poste l’automne dernier.
« Les services de développement économique sont en première ligne. Nous, on est de deuxième ligne. Fait que lorsqu’ils reçoivent un projet spécifique en innovation, ils le transfèrent chez Economie du Savoir parce que nous sommes plus spécialisés. Puis nous, après ça, on va aiguiller l’entrepreneur vers le bon expert. On va lui donner des conseils, mais on va aussi le challenger. C’est un peu le travail que font nos conseillers », termine Marie-Andrée Trudel.