Un passionné de menuiserie traditionnelle ouvre un atelier à Saint-Stanislas
SAINT-STANISLAS. Une ébénisterie artisanale et familiale. C’est le rêve que caressait Daniel Brouillette depuis plusieurs années. Passionné par la menuiserie traditionnelle, il a finalement atteint son objectif l’an dernier en ouvrant son atelier, à Saint-Stanislas. Sa spécialité: les gazebos en bois.
C’est en travaillant pour une entreprise de meubles, au début des années 2000, qu’il a eu la piqûre pour le métier. « Ça m’a convaincu de faire ma formation dans le but d’obtenir mon diplôme et d’acquérir une expertise dans le domaine, raconte M. Brouillette. J’ai étudié à Qualitech. Je représentais l’école dans toutes les expositions et les événements. À la fin du cours, ils m’ont envoyé à l’Internationale de la Sculpture à Saint-Jean-Port-Joli où j’ai remporté le premier prix dans la catégorie Sculpteur de la relève. C’est là que j’ai vu que j’étais à ma place. »
Par la suite, M. Brouillette a travaillé dans différentes ébénisteries pour acquérir un maximum d’expérience. « J’avais toujours en tête de partir mon atelier d’ébénisterie, mais à ce moment-là, j’étais en logement. Je n’avais rien, je partais de zéro. J’emmagasinais de l’expérience et, en même temps, j’achetais des outils et je me mettais de l’argent de côté. J’ai ramassé des outils à bon prix un peu partout, toujours avec l’idée que j’allais tous les mettre dans mon atelier un jour », mentionne-t-il.
« En 2008, quand je suis arrivé dans une petite ébénisterie artisanale à Saint-Narcisse, j’ai découvert ma passion pour la menuiserie traditionnelle, renchérit M. Brouillette. Dans cette petite entreprise, on fabriquait des gazebos en bois que le propriétaire avait appris à faire aux États-Unis. Il m’a appris à travailler les pièces de bois et les ornements à la façon traditionnelle américaine. J’ai tellement aimé cette façon de faire que j’ai décidé d’en faire mon métier. »
Son mentor a pris sa retraite il y a plusieurs années, mais M. Brouillette a choisi de poursuivre la tradition et de faire perdurer les techniques artisanales. « J’ai vraiment trouvé là ce que je voulais faire. La démarche de ce monsieur m’a inspiré », confie-t-il.
Du rêve à la réalité
En 2013, il a fait l’achat d’une maison à Saint-Stanislas. Dès lors, il a entrepris des démarches auprès des différentes instances pour obtenir les autorisations nécessaires à la mise en place de son atelier.
Rapidement, il a même dû agrandir les lieux pour y ajouter une chambre à peinture, ce qui lui permet depuis de travailler plus aisément et efficacement. « En 2021, je sentais que mon projet était bien rodé, suffisamment pour que je décide de me lancer », soutient-il.
« Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est le contact avec le bois brut, ajoute-t-il. C’est l’odeur aussi. Quand je fais ça, je ne vois plus le temps passer. J’ai réellement du plaisir à faire ça. Les gazebos, c’est ma spécialité, mais je prends aussi les demandes de mes clients. J’offre également un service de réparation. Tranquillement, je fais mon nom dans la communauté. »
Pour la réalisation de certains projets, M. Brouillette est appuyé de sa conjointe, Pascale Lévesque, qui possède un diplôme en design intérieur. Pour suivre les projets de M. Brouillette, les gens sont invités à consulter la page Facebook Atelier Daniel Brouillette.