Tôlerie Solutions Plus investit pour augmenter sa productivité
NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL. L’entreprise Tôlerie Solutions Plus entreprend un virage dans le but d’augmenter sa productivité. La ferblanterie est en train de revoir tout l’aménagement de son usine et vient tout juste d’acquérir une nouvelle machine de découpe. Pour le propriétaire, Patrick Desrochers, il s’agit d’une première étape vers l’automatisation de son entreprise.
« On est en train de se réinstaller à l’intérieur pour augmenter notre efficacité. La nouvelle table de découpe nous permettra d’aller plus vite. Cet été, on avait un délai de quatre semaines pour la livraison. On aimerait raccourcir ça à deux ou trois semaines », indique M. Desrochers.
L’entreprise compte trois bâtisses. Prochainement, l’une d’elles sera dédiée à la découpe des pièces et une autre servira pour le pliage des pièces. « Je veux automatiser et robotiser l’usine dans les prochaines années, mentionne le propriétaire. On a de beaux défis au niveau de la production pour améliorer notre productivité. Avec notre nouvel aménagement, on franchit un pas dans cette direction. »
Présentement, l’entreprise emploie quatre personnes à temps plein, deux retraités à temps partiel qui offrent une journée par semaine ainsi qu’un étudiant dans un programme d’alternance travail-études.
Plus de 25 ans d’expérience
M. Desrochers cumule plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la ferblanterie. « J’ai lancé ma première entreprise ici, à Mont-Carmel, en 2002, raconte-t-il. J’étais avec mon frère dans l’entreprise. Ça s’appelait Ferblanterie PSD. On a grossi et comme il n’y avait pas de parc industriel dans le temps, on était parti vers Shawinigan-Sud pour suivre la croissance de l’entreprise. On a grossi et on a commencé à faire plein d’accessoires de ventilation. »
Puis, en 2013, l’entreprise a été achetée par le plus gros joueur au Québec dans le domaine. M. Desrochers y est resté quelques années comme employé avant de quitter avec l’idée de fonder une nouvelle entreprise à Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
« Quand je suis parti, j’avais une entente de non-concurrence pendant trois ans. Ça m’a donné le temps de développer un nouveau produit, un aérateur de toit nouvelle génération. Ça fait longtemps que je le rêvais, ce produit. »
« J’ai développé ça juste avant la pandémie, ajoute ce dernier. J’étais prêt à le commercialiser, mais la pandémie est arrivée et le prix de la matière première, la tôle, ne cessait de grimper. Je n’étais plus compétitif, alors je l’ai mis de côté. Dans le même temps, une entreprise de Québec m’a approché pour faire des boîtes pour des systèmes d’évacuation de sécheuses, hottes de cuisine et ventilation de salles de bain. Ce sont des boîtes pour les tours à condos. On s’est donc lancé là-dedans et on s’est fait une place sur le marché en faisant des accessoires de ventilation spécialisés. On est une ferblanterie générale, mais avec des projets spécialisés. »
Mais M. Desrochers n’a pas pour autant laissé tomber son aérateur de toit. « Le prix de la tôle redescend tranquillement, alors je regarde aussi pour relancer mon projet de mise en marché de ce produit », confirme-t-il.