Un partenariat fructueux pour la Coopérative Monark

ASCLÉPIADE. Le porte-parole de la Coopérative Monark, Daniel Allard, affirme que le partenariat avec Monark EcoFibre facilite le travail et les discussions pour la transformation de la matière première.

Comme l’entreprise Canot Rhéaume se trouve maintenant dans l’usine de Saint-Tite qui servait au triage de la fibre d’asclépiade, le triage se fait désormais dans l’usine de Monark EcoFibre à Granby.

Il faut savoir que suite à la faillite de Protec-Style, c’est l’entreprise Monark EcoFibre qui a pris la relève pour la transformation (voir autre texte).

«La coopérative a fait une offre pour continuer nos opérations à l’usine de Saint-Tite (Industries Encore 3), mais l’offre de Canot Rhéaume était sûrement plus intéressante à court terme. Nous avons vérifié s’il n’y avait pas une possibilité de déménager nos équipements dans un autre entrepôt, mais il n’y avait pas de possibilités pour continuer l’extraction dans la région», explique Daniel Allard.

Monak EcoFibre a fait de la place dans son usine de Granby pour accueillir les équipements d’extraction de la Coopérative Monark. «Ça emmenait un certain problème puisqu’on avait un impératif d’extraire la matière première et aussi de récolter les grains de semence de la plante. Monark EcoFibre a été en mesure de réaménager leurs installations pour accueillir nos équipements», ajoute M. Allard.

Ce sont des employés de la région qui se rendent à Granby pour manipuler la machinerie en raison de leur expertise, puis ils ramènent la matière première dans la région de Mékinac pour l’entreposage.

M. Allard convient que l’épisode de la faillite de Protec-Style a été éprouvant, mais le partenariat avec Monark EcoFibre qui a pris la relève se déroule admirablement bien. «C’est un charme d’avoir des discussions avec eux, en plus, ils ont des gens spécialisés pour des créneaux. Ça facilite le travail. Ils ont de l’ambition et les moyens de leur ambition. Ç’a beaucoup rassuré les producteurs agricoles.»

Pour la prochaine année, l’important sera de trouver une façon de faire sécher la fibre pour qu’elle ne se détériore pas. «Elle doit être conditionnée rapidement après une récolte. La récolteuse fait le travail, mais il faut trouver une solution pour le séchage», termine M. Allard.