Mékinac se mobilise pour accueillir des Ukrainiens

À la suite du conflit qui perdure depuis maintenant plus de 5 semaines en Ukraine, la population de Mékinac tend les bras afin d’accueillir des ressortissants qui tentent de fuir la guerre qui fait rage présentement.

 » Rapidement nous avons reçu des courriels, des messages sur Facebook ainsi que des appels de gens qui étaient prêts à recevoir des familles ressortissantes ukrainiennes chez eux. Certains ont même fait le tour de leurs contacts et de leur voisinage afin de récolter des noms. C’est touchant, inspirant et surtout d’une grande générosité  » souligne Maude Grenier, coordonnatrice à l’accueil et à l’intégration des nouveaux arrivants à la MRC de Mékinac.

L’offre est telle sur le territoire que rapidement, les réseaux d’accueil des nouveaux arrivants régionaux et nationaux ont été informés des démarches.  » Nous sommes présentement à concevoir des listes de gens prêts à aider et à accueillir des ressortissants. Nous avons un territoire vaste, de la nature et plusieurs nouveaux arrivants recherchent ces caractéristiques ou recherchent un mode de vie rural. Mékinac peut très bien tirer son épingle du jeu « , ajoute-t-elle.

De son côté, la directrice du Service de développement économique, Nadia Moreau souligne que le territoire peut offrir plusieurs options à ces gens, tant au niveau de l’accueil, de la qualité de vie que de de la possibilité de s’intégrer à la vie active de notre communauté.  » Bien que cette crise éprouve les familles, les ressortissants peuvent aussi chercher à reprendre une vie normale et désirer s’intégrer en emploi et cela représente une opportunité au niveau de la main-d’oeuvre pour plusieurs entreprises et entrepreneurs de chez nous. Actuellement, c’est l’ensemble de notre écosystème qui est prêt à ouvrir ses portes, tant les citoyens que les entreprises du territoire. De notre côté, en tant que Service de développement économique, nous serons présents afin de guider au mieux de nos capacités ceux et celles qui voudront se lancer dans la démarche « , mentionne la directrice.