Les propriétaires du café aux cinq sœurs lancent un appel à l’aide

SAINTE-THÈCLE. Les propriétaires du café aux cinq sœurs de Sainte-Thècle, Olivier Myre et Roxanne Monfette lancent un cri du cœur à la population puisque leur entreprise est en péril suite à l’achat d’un bâtiment situé devant le café.

Le couple a acheté la bâtisse devant le café en juin 2018 à l’organisme des Chevaliers de Colomb de Sainte-Thècle. En mars dernier, une partie du toit s’est affaissé, ce qui a entraîné un affaiblissement du mur gauche.

«On a contacté nos assurances et une analyse a été faite pour l’évaluation des coûts. Finalement, l’assureur nous disait qu’il y avait un vice caché dans le bâtiment, et de contacter les anciens propriétaires par une lettre d’avocat. On a envoyé une mise en demeure afin de pouvoir négocier un remboursement partiel. L’organisme a refusé. Roxanne et moi sommes allés rencontrer une trentaine de membres des Chevaliers de Colomb, et franchement, on se sentait comme dans une fosse aux lions. Ils étaient en défaveur d’un remboursement, mais on voulait surtout de l’aide pour la réparation. Ils ont refusé», explique Olivier Myre.

Selon les premières estimations, un investissement d’environ 70 000$ serait nécessaire pour les réparations.

«Cette bâtisse-là n’est pas assurée et pas assurable. Après le sinistre, on nous demandait de faire un rapport d’ingénieur, et le rapport disait que des réparations avaient déjà été faites au bâtiment à l’endroit où le toit s’est affaissé, et que le travail avait été fait de façon artisanale et que le bâtiment risquait de s’effondrer à l’hiver. Rien n’avait été fait», ajoute M. Myre.

Avant que l’hiver arrive, les propriétaires doivent trouver du financement pour les réparations, ou pour la démolir à un coût d’au moins 30 000$.

«On est une petite PME qui n’a pas 30 000$ en banque, et on s’est d’ailleurs endetté pour en faire l’acquisition. On voulait diversifier nos opérations avec cette bâtisse en apportant quelque chose de nouveau dans le village. On avait l’idée de faire de l’agro tourisme avec une petite distillerie. En attendant, on tenait le bar qui était là en attendant notre reconversion», commente le propriétaire.

Il n’est pas exclu pour les propriétaires de lancer une campagne de socio financement. «Il y a une grande part de responsabilité qui incombe aux anciens propriétaires, mais ils ne veulent pas nous aider. On veut seulement pouvoir recevoir de l’aide», conclut M. Myre.