Le chef du Parti libéral du Canada s’arrête en Mauricie
Le premier ministre actuel, Mark Carney, était de passage à l’Usine Marmen, mardi après-midi. Il était accompagné des candidats régionaux, Caroline Desrochers (Trois-Rivières) et François-Philippe Champagne (Saint-Maurice/Champlain).
L’élection arrive à grands pas et il a d’abord mentionné que le président américain, Donald Trump, bouleverse les marchés mondiaux et transforme en profondeur le système commercial international. « Nous pouvons être ambitieux, forts et capables de travailler intelligemment. Trump menace nos entreprises, nos travailleurs et les économies de nos retraités. Il veut nous briser pour mieux nous dominer », a-t-il d’abord lancé.
« Pendant une crise, il faut mettre l’accent sur ce qu’on peut changer et travailler et Trump, il ne changera jamais. C’est pourquoi nous nous battrons contre les tarifs injustes, jusqu’à ce qu’ils soient terminés, avec des contre-tarifs. Nous nous battrons pour les industries forestières, les travailleurs agricoles et nos entreprises. On va aussi se battre pour Radio-Canada et CBC, pour augmenter leur financement, comparable aux grandes chaînes d’ailleurs dans le monde. »
Bref, un gouvernement libéral dirigé par Mark Carney s’engage aussi à appuyer les artistes québécois et canadiens en augmentant le financement du Conseil des arts du Canada, Téléfilm, le Fonds des médias du Canada et de l’Office national du film, à bâtir des logements plus abordables, plus rapidement, en fournissant plus de 25 milliards de dollars de financement aux constructeurs novateurs de maisons préfabriquées au Canada, ainsi qu’à bâtir de grands projets d’intérêt national pour relier le pays et faire croître notre économie, en commençant par le train à grande vitesse entre Windsor et Québec, avec un arrêt à Trois-Rivières, entre autres.
« Vous l’avez vu ce matin la plateforme des Conservateurs. Avec Pierre Poilievre, il va détruire les institutions comme Radio-Canada. Dans sa croisade, il a trouvé un allié en Donald Trump et lui aussi compte imposer sa vision, peu importe l’opinion des Québécois et des peuples autochtones. Ce qu’ils offrent, ce sont encore des coupures », a ajouté le chef du Parti libéral du Canada.
« Dans une crise, ça prend un plan et ils n’ont pas de plan. Les électeurs ont le choix entre un gouvernement qui va se soumettre aux volontés de Trump ou à un gouvernement qui va se tenir debout. Qui va discuter avec Trump dans deux semaines? François-Philippe Champagne et moi, ou un parti qui a préparé son plan sur un napkin? »
Un gouvernement dirigé par monsieur Carney entend aussi réduire les impôts pour la classe moyenne et bâtir l’économie à la croissance la plus rapide du G7.