Hausse des baux de villégiature dans Mékinac

VILLÉGIATURE. A l’heure où tous les médias font état des hausses vertigineuses des baux de villégiature dans bon nombre de territoires du Québec, les utilisateurs de la MRC de Mékinac observeront, eux aussi, une hausse de leurs loyers moyens.

Selon les chiffres fournis par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, le secteur de Mékinac verra ses frais moyens annuels passer de 590 $ en 2015, à 1 064 $ en 2020. L’augmentation se fera graduellement à raison d’un peu plus d’une centaine de dollars par année. On rapportait même une hausse évaluée à 530 % dans le secteur de Ste-Thècle.

On retrouve 1001 baux de villégiature, dans le secteur de Mékinac.

Hausses ailleurs

De nombreux secteurs sont frappés d’une augmentation. Elle atteint 167 % pour l’ensemble du Québec et 227 % pour la Mauricie. On rapportait même une augmentation évaluée à 530 % dans le secteur de Ste-Thècle. Il n’y a qu’à La Tuque où on retrouve une baisse des taux pour les baux de villégiature.

«Les tarifs des baux de villégiature sont revus aux cinq ans», rappelle Nicolas Bégin, de la Direction des communications au Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

Selon ce dernier, la méthode de calcul des taux a été établie suite à une consultation avec plusieurs intervenants, dont le Regroupement des locataires de terres publiques, en 2003.

Un autre argument qui peut justifier cette hausse réside dans une forte demande pour les terrains de villégiature, qui sont mis en disponibilité une fois par année par tirage au sort.

«C’est certain que ça rapporte des revenus pour l’État, admet Nicolas Bégin, mais dans plusieurs régions du Québec, 50 % des revenus tirés des baux de villégiature vont directement aux MRC (ou villes)». C’est notamment le cas en Mauricie pour les MRC de Mékinac, Maskinongé et l’agglomération de La Tuque.

« Pour le Québec en général, au terme de la hausse en cours, qui s’étale jusqu’en 2020, 34 % des villégiateurs au Québec vont payer un loyer qui équivaut à moins de 1 $ par jour. Pour 72 %, ça représente moins de 2 $ par jour», analyse M. Bégin.