COVID-19 : la période d’isolement passe de dix à cinq jours
En raison de la hausse marquée du nombre de cas d’infection au variant Omicron, ce qui entraîne une augmentation considérable de la demande de tests en clinique de dépistage et des délais importants, le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce des modifications concernant les priorités de dépistage et la gestion des cas et des contacts. Celles-ci entrent d’ailleurs en vigueur dès maintenant.
La durée recommandée de l’isolement en présence de symptômes compatibles avec la COVID-19 passe désormais de 10 à 5 jours pour les personnes adéquatement vaccinées, si les symptômes s’améliorent et après au moins 24 heures sans fièvre.
Dans le cas des travailleurs de la santé en contact avec des personnes à risque, cet isolement sera de sept jours. Si les conditions ne sont pas remplies, l’isolement doit être de 10 jours comme auparavant.
Les personnes ayant eu un contact à risque élevé avec ces personnes, c’est-à-dire les personnes habitant le même domicile, les partenaires sexuels et les couples qui n’habitent pas ensemble, doivent s’isoler pendant cinq jours avec la personne. Elles peuvent ensuite sortir de leur isolement, mais porter le masque cinq autres jours et respecter une distanciation de deux mètres.
Pour ce qui est des contacts modérés, soit de plus de 15 minutes sans masque, il faut surveiller les symptômes pendant 10 jours. Il n’est pas nécessaire de s’isoler pour les personnes doublement vaccinées, si elles portent un masque lorsqu’elles ont plus de 12 ans.
Priorisation des tests PCR
Les tests PCR réalisés en clinique de dépistage seront désormais réservés à certaines clientèles plus prioritaires. Ainsi, ils seront recentrés sur :
- les personnes symptomatiques appartenant aux groupes suivants : patients hospitalisés, patients des services d’urgence, travailleurs de la santé en contact avec des patients, le personnel, les résidents, les fournisseurs de soins essentiels et les visiteurs dans les hôpitaux et les lieux d’hébergement collectif, les patients ambulatoires pour lesquels un traitement contre la COVID-19 est envisagé et les personnes sans abri ou en précarité résidentielle;
- les personnes issues des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et les personnes se rendant dans ces communautés pour y travailler;
- les personnes lors d’une admission ou d’un transfert vers ou depuis un hôpital ou un lieu d’hébergement collectif;
- les contacts à haut risque et les personnes asymptomatiques ou symptomatiques dans le contexte d’éclosions confirmées ou suspectées dans des milieux à haut risque;
- les personnes asymptomatiques en milieu hospitalier, dans les établissements de soins de longue durée et les lieux et établissements d’hébergement collectif, conformément aux orientations ou directives provinciales.
Les personnes non priorisées pour les tests PCR et qui présentent des symptômes compatibles avec la COVID-19 pourront se tourner vers les tests rapides que l’on peut retrouver en pharmacie. En cas d’impossibilité d’accès à ces tests, ces personnes seront considérées comme des personnes atteintes de la COVID-19 et devront suivre les consignes d’isolement en vigueur.