Marie-Louise Tardif continuera à soutenir le milieu communautaire

ÉLECTIONS. Même si l’un de ses adversaires lui a reproché d’émettre des chèques aux organismes communautaires trois fois par année avec son budget discrétionnaire, la député sortante et candidate de la CAQ dans Laviolette – Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, n’a pas l’intention de renoncer à ces distributions qui sont devenues sa marque de commerce lors de son premier mandat. 

« Les quatre dernières années m’ont permis de découvrir que nous comptions une cinquantaine d’organismes communautaires venant en aide aux gens dans le comté. J’ai travaillé en étroite collaboration avec eux et je m’engage à continuer à les soutenir et à être leur voix », a-t-elle souligné lors d’un entretien avec L’Hebdo.

Marie-Louise Tardif compte aussi travailler sur le dossier des ondes cellulaires si elle est élue le 3 octobre. « On a fait de beaux gains par rapport à Internet depuis quatre ans mais là, je compte bien m’attaquer à la couverture cellulaire, surtout tout le long de la route 155 jusqu’au Lac Saint-Jean. C’est un enjeu de sécurité mais aussi de développement économique pour l’ensemble de nos villages. »

La députée sortante affirme que le réseau sera disponible partout dans le comté d’ici la fin du prochain mandat en autant que le gouvernement fédéral soit aussi au rendez-vous. « Il y a une partie de ce dossier qui relève du fédéral. C’est parfois plus lourd au niveau administratif mais je travaille bien avec François-Philippe Champagne et j’ai bon espoir qu’il est du même avis que moi dans ce dossier. »

La candidate caquiste compte aussi combler les places manquantes en garderie dans le comté qu’elle estime à 250 environ. « Dans les quatre dernières années, j’en ai quand même créées 400  mais c’était un enjeu même avant mon arrivée en poste », rappelle-t-elle. Marie-Louise Tardif souligne que la situation serait moins critique si la pandémie n’avait pas entraîné la fermeture de plusieurs garderies en milieu familial. « Il y a des sommes disponibles pour ceux qui voudraient en ouvrir mais les garderies en milieu familial sont bien moins populaires qu’il y a vingt ans », concède-t-elle.

Belgo et eau potable

Concernant deux dossiers majeurs avec la Ville de Shawinigan, le nettoyage du site de la Belgo et l’usine de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche, la députée sortante rappelle qu’elle a été très active, tant sur le terrain que pour assurer le canal de communication entre l’Hôtel de Ville et les ministères de l’Environnement et des Affaires municipales.

« Pour l’usine d’eau potable, la porte est ouverte. Le gouvernement ne laissera pas tomber la Ville mais seulement lorsqu’une solution permanente sera trouvée. Pour l’instant, on en est encore au projet pilote et il fallait que la Ville cesse de polluer et se conforme », explique Marie-Louise Tardif. En ce qui concerne la Belgo, la députée sortante s’attends à ce que le ministère de l’Environnement lance un appel d’offres cet automne dans le but d’avoir un devis technique qui lui donnera un portrait clair de ce qui reste à faire, des coûts et de l’échéancier qui y sont rattachés. « Il n’y a rien de simple dans ce dossier et je rappelle que le gouvernement n’est pas propriétaire du site et maintenant, c’est avec le syndic de faillite d’Artic Beluga qu’on doit négocier. »

Invitée à identifier deux réalisations dont elle tire le plus de fierté dans son premier mandat, elle cite spontanément le projet J’ai mon Appart’ et les horaires des ambulanciers dans le Haut Saint-Maurice. « Ce sont deux dossiers qui sont arrivés sur mon bureau dès les premières semaines après mon élection et qui sont maintenant réglés. J’ai mon Appart est maintenant cité en exemple partout au Québec et dans le cas des ambulanciers, c’est le résultat d’un beau travail de collaboration avec le CIUSSS et les ministres Boulet et McCann », termine-t-elle.