« C’est une année de soulagement! » -Annie Pronovost

SAINT-TITE.  La fébrilité commence à se faire sentir à Saint-Tite à l’approche du Festival western qui revient sous la formule qu’on lui connaît avec des milliers de festivaliers qui déambuleront dans les rues de la municipalité de près de 4000 âmes. Pour la mairesse de Saint-Tite Annie Pronovost, c’est une année de soulagement.

«  À tous les niveaux, c’est une année de soulagement, commente d’entrée de jeu la mairesse. Un soulagement parce qu’on aura un événement comme à l’habitude, un soulagement parce que le pont des ­Piles est rouvert… ­Enfin on arrive à quelque chose, je pensais qu’on n’y arriverait pas.  »

En 2019 avant la pandémie, le ­Festival western avait connu un succès monstre. «  Ça n’a pas été compliqué de reprendre la collaboration entre la ­Ville et l’équipe du festival. En 2019, on avait eu une année exceptionnelle. Tout le monde a hâte à l’événement de cette année, et on s’est mis sur le même rythme que 2019 pour l’organisation. Je sens la population fébrile à l’approche du festival, un peu comme tous les événements qui ont eu lieu au ­Québec cet été. On est chanceux d’avoir un tel événement chez nous  », commente ­Mme ­Pronovost.

La saga des permis pour les commerçants

Chaque année, la ­Ville de ­Saint-Tite délivre environ 450 permis pour les commerçants itinérants. À un certain moment cet été, il était question pour les commerçants du marché public kapibouska de payer aussi leur permis. Le groupe de commerçants clamait qu’il avait un certain droit en étant présent à l’année.

«  ­Avec la loi 209, à la demande du gouvernement du ­Québec, on a mis de l’avant un comité consultatif comprenant des gens de la ville, des commerçants, mais aussi des résidents autant en milieu rural qu’urbain. Ce ­comité-là va se rencontrer après le festival pour discuter de la façon de faire. Le conseil municipal a décidé de mettre ça entre les mains de ce comité. Il faut définir ce qu’est un artisan, définir le marché public… ­Parce qu’il existe des commerçants de ­Saint-Tite qui doivent payer un permis pour avoir un kiosque dans la rue. ­Est-ce qu’on donnera le droit aux commerçants de ­Saint-Tite, à ceux de ­Mékinac ? ­Ces questions seront regardées par le comité pour bien camper tout ça pour l’an prochain  », explique la mairesse.

Des règlements toujours en place

Conjointement avec l’équipe du ­Festival western, la ­Ville revient avec le quadrilatère où la consommation de boisson alcoolisée est tolérée dans les rues. Ce quadrilatère se trouve à l’intérieur des rues ­Marchand, ­Notre-Dame, du ­Couvent et du boulevard ­St-Joseph.

Il en va de même pour le règlement de la muselière obligatoire pour les chiens de 20 livres et plus.

«  Ça fait deux ans qu’on n’en a plus entendu parler. Mais tous ces règlements sont de retour. Ce n’est pas vrai qu’il va y avoir un gros chien de plus de 20 livres à côté d’une poussette d’enfant sans muselière. Heureusement, il n’est jamais rien arrivé et il ne faut pas attendre qu’il arrive quelque chose avant d’agir. On avait commencé à faire de la sensibilisation en 2018. Avec les milliers de personnes dans les rues, l’animal peut devenir impatient. Mon cœur de mère ne me le pardonnerait pas s’il survenait un accident. En 2019, les gens avaient bien collaboré, et il y aura des endroits pour les gens pour acheter une muselière s’ils n’en ont pas  », ajoute ­Mme ­Pronovost.